Depuis quelques semaines, la rupture est consommée entre le Cherif de Nioro, le président du Haut conseil islamique, Mahmoud DICKO, et le président IBK. Une situation que les gourous de l’opposition en quête de popularité et de populisme comptent exploiter pour soigner leur image ou sauvegarder leurs intérêts égoïstes. Une fuite en avant qui ne dit pas son nom.
Depuis ce jeudi 11 avril 2019, Nioro du Sahel est devenu le centre de gravité du Mali où des Mollahs et chefs de partis politiques affluent pour prendre des instructions chez le vénéré chérif qui a juré de renverser le pouvoir du président IBK avant la fin de son mandat. Le Dr Oumar MARIKO, président du parti SADI et Tiébilé DRAME, le Belier en chef, puis que se sont eux qui sont en train de faire feu de tout bois pour bénéficier des largeurs de cet homme très influent afin de réussir leur projet de déstabilisation du régime actuel. Cet qui fait que la zawiya chérifienne de Nioro est devenue depuis peu un QG de l’opposition politique du Mali.
« Je suis allé à la Zawiya hier (jeudi) soir pour l’écouter. On a échangé. Hier soir, son message était basé sur le prêche dans le cadre purement religieux. Mais, il a ouvert une parenthèse sur l’actualité du pays. Ce matin, encore (vendredi), je suis allé le rencontrer. Il a également abordé l’actualité nationale. Il a parlé de la gouvernance d’IBK, des promesses qu’il y avait entre eux. Ce soir aussi, il a commencé par l’actualité politique. Là aussi, je me suis rendu-compte que nous partageons la même vision des choses. Dans notre pays, les gens ont assimilé la politique avec le mensonge, la tricherie, le magouillage, la démagogie, la trahison. Et en la matière, aucune valeur n’est respectée, que ce soit l’amitié, la parenté. De nos jours, ça, c’est une forme de politique », a confié le Dr Oumar Mariko, à l’issue de cette rencontre au micro d’un activiste de Facebook.
Concerne le bélier en chef, il y a lieu de rappeler natif de Nioro du Sahel était en froid avec le Chérif, depuis des années.
En clair, ce ballet des politiques de l’opposition chez le chérif de Nioro prouve à suffisance qu’ils ont échoué dans leur rôle de sensibilisation, de formation et de mobilisation de la population pour la défense de l’intérêt collectif du peuple. N’ayant plus la confiance du peuple, ces hommes politiques sont ainsi obligés de s’abriter derrière des Mollahs pour atteindre leurs objectifs de mobilisation du peuple.
En tout état de cause, ils s’aventurent ainsi sur un terrain très glissant puisque ce sont ces mêmes qui se moquaient hier d’IBK pour s’être fait élire par des Mollah en 2013. Aujourd’hui, c’est que c’est l’inverse qui se produit.