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Questions orales à l’Assemblée nationale : Oumar Mariko accuse, le ministre Tiémoko Sangaré dément
Publié le jeudi 18 avril 2019  |  Le 22 Septembre
Interpellation
© aBamako.com par A S
Interpellation de l’Assemblée nationale sur la crise scolaire
Bamako, le 4 Avril 2019 Trois membres du gouvernement à savoir les ministres de l’Éducation nationale, le Pr Abinou TEME ; le Dr Boubou CISSE de l’Economie et des finances ainsi que DIARRA Raky TALLA, du Travail, de la fonction publique et des relations avec les Institutions répondaient, à l’interpellation de l’Assemblée nationale sur la crise scolaire
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Trois membres du gouvernement étaient face aux élus de la nation hier pour répondre aux questions orales sur la situation du pays. Il s’agit des ministres de la Défense et des Anciens Combattants Pr Tiémoko Sangaré ; de la Sécurité et de la Protection civile, général Salif Traoré ; des Infrastructures et de l'Equipement, Traoré Seynabou Diop.
Le premier face à face des débats a opposé l’élu de Kolondiéba au ministre de la défense et des anciens combattants. En effet, après une analyse succincte sur la situation difficile que traverse le pays, l’honorable Mariko a adressé à Tièmoko Sangaré une vingtaine de questions notamment sur : l’opérationnalité de l’Armée dans ses composantes, leurs rôles, sur le nombre de milice, sur l’existence des avions de combat, sur le pourquoi de la radiation des 700 militaires après l’attaque de Dioura pour désertion, sur le nombre élevé des effectifs des armées étrangères au Mali, entre autres. A toutes ces préoccupations soulevées par Oumar Mariko, le ministre Sangaré a donné des explications qui n’ont pas visiblement convaincu le député interpellateur.
Dans ses réponses, le ministre de la Défense s’est montré succinct et constant. Les débats ont surtout achoppé sur la question des dotations en termes d’équipement et accessoires militaires des troupes sur le terrain. Sur ce registre, Oumar Mariko a avancé des chiffres qu’il trouve médiocre pour un soldat sur le front. Sans évoquer de chiffres officiels, le ministre Tiémoko Sangaré a opposé un démenti formel. Pour ce qui concerne la délocalisation du quartier général du G5 Sahel à Bamako, le ministre Sangaré a fait savoir que le gouvernement s’est opposé contrairement à la rumeur selon laquelle c’est le résultat d’une complicité avec la France.
Sur la question de savoir pourquoi la force Barkhane ‘’s’implante’’ à Ghossi, le Pr Tièmoko Sangaré a laissé entendre que ce n’est pas une implantation d’une base, mais d’une installation pour mieux sceller la coopération avec les FAMA dans le cadre de la sécurisation de la zone.
Au cours de la journée deux autres membres du gouvernement étaient à la barre des élus. C’est le cas notamment du député de Yelimané, Mamadou Awa Gassama. Ce dernier a interpellé le ministre de la Sécurité et de la Protection civile sur ‘’l’agression d’un des fils du Chérif de Nioro’’ le 17 janvier 2014 à un poste de péage, sur la ‘’présence de jet de gaz lacrymogène dans la zawiya du guide de la ‘’Tidjania’’ à Missiri. En réponse à la première préoccupation du député, le ministre a expliqué que le dossier se trouve niveau de la justice, et qu’à ce niveau, il ne lui appartient plus de commenter.
Au paravent, le ministre des Infrastructures et de l'Equipement, Seynabou Diop avait également eu à répondre à des questions du député de Kolokani, Ousmane Kouyaté par rapport à la situation de la construction de la RN3. Le ministre a apporté des renseignements nécessaires sur ce tronçon. Selon, elle, le financement pour la construction de ce tronçon est acquis, le coup d’envoi des travaux a été donné. Mais les travaux sont bloqués en raison des lenteurs administratives.
Mohamed Naman Keita
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