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La CMA dénonce des exactions contre des civils commises par le GATIA
Publié le vendredi 19 avril 2019  |  kibaru
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© AFP par AHMED OUOBA
Le président du Burkina Faso reçoit des rébelles touareg maliens du MNLA prêts.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a reçu jeudi à Ouagadougou la rébellion touareg malienne du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
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Depuis plusieurs jours et sous le prétexte fallacieux de lutte antiterroriste, des nombreuses populations civiles des localités de la Région de Gao et de Tombouctou, notamment Djebock, Edarnamel, Gossi, Adjora, Immanas, Tamkoutat et Gourma-Rharous subissent les affres d’intimidation diverses et répétitives essentiellement perpétrées par des éléments circulant sous l’étendard du GATIA.




C’est dans ce cadre que le 16 Avril 2019, après des fouilles des cases et maisonnettes, intimidations par armes des femmes et enfants, séquestration des hommes, 04 motos appartenant à des paisibles citoyens ont été brûlées à Marsi dont l’une appartient à l’imam du campement sous assertion que la circulation des motos à été interdite par le GATIA dans cette zone.

Divers recoupements recueillis auprès des témoins oculaires, rapportent qu’il est essentiellement reproché à ces villageois leur affiliation à la CMA.

La CMA condamne avec la dernière énergie cette forme de terrorisme d’où qu’elle vienne exercée sur des populations civiles dont le seul péché est le choix d’adhésion libre et pacifique à toute organisation inscrivant son action dans la dynamique de la paix.

Aucune organisation ne peut décréter de son propre chef de mesures coercitives sans l’aval des autorités locales elles-mêmes adossées aux demandes des populations administrées.

La CMA interpelle de prime à bord, les responsables du GATIA pour éviter aux populations d’être continuellement les souffre-douleurs des conflits qui ne génèrent que désolations en se conformant au strict respect des engagements pris entre les parties d’un commun accord dans les Concertations d’Anefis tenues fin 2017.

La CMA continue de rappeler à la partie gouvernementale, ses partenaires internationaux et aux mouvements signataires leurs devoirs de protéger les populations civiles quelle que soit leur obédience afin que de telles escarmouches répétitives ne dégénèrent en conflits plus préjudiciables à la paix encore précaire dans ces zones à hauts risques.

Fait à Kidal le 18 Avril 2019
Le Porte-Parole de la CMA
Eouari Brahim AG EOUEGH

Kibaru

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