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Dialogue politique : Cheick Oumar Diallo (COD) dénonce « l’impasse politique » dans lequel se trouve IBK
Publié le mardi 23 avril 2019  |  Le Pays
Assemblée
© aBamako.com par A S
Assemblée des partisans du Non
Bamako,le 27 juillet 2017 les partisans du Non ont tenu un rassemblement de soutien au blogueur Madou
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Cheick Oumar Diallo alias COD, proche collaborateur du président d’honneur de l’ADP-Maliba, Aliou Diallo, a dénoncé sur sa page Facebook l’impasse du président de la République IBK dans la gestion de la crise actuelle que connait le Mali. Aussi, a-t-il estimé que l’opposition ne doit pas entrer dans le gouvernement sans un dialogue national qui établisse des bases claires de gouvernance.

« Le Président IBK semble dans une impasse politique totale de laquelle il aura tout le mal du monde à se sortir », a écrit COD sur sa page Facebook. Pour lui, le président de la République a été invité par ses challengers, dont Aliou Diallo à organiser le dialogue national depuis septembre, mais il a délibérément traîné pour la simple raison que le camp Soumaila Cissé ne reconnait pas sa victoire. À en croire le secrétaire politique de l’ADP-Maliba, c’est la pression de « Bouye et Dicko » qui a rendu IBK orphelin de gouvernement à quelques jours du seul événement qui pouvait lui permettre de rassembler: le dialogue du 23 avril. Cette concertation qui devrait commencer ce matin risque, selon Cheick Oumar Diallo, d’être rejeté, car précipitée et sans aucune préparation.

Dans son analyse, COD tacle les collaborateurs d’IBK. « Au lieu d’œuvrer au rassemblement, les stratèges d’IBK rédigeaient des discours mielleux de main-tendue tout en lui conseillant dans l’ombre de rester ferme », laisse-t-il entendre avant d’ajouter : « Au final cette fermeté est passée pour du mépris ».

Aux dires de COD, les conseillers d’IBK lui ont conseillé de diviser les Maliens et de les mettre dans des positions de conflictualité. Il affirme que leur tentative de diviser les Maliens n’a pas marché. Elle s’est d’ailleurs retournée contre le régime, cela grâce à des religieux. « Le gouvernement en a été la première victime. Un symbole et un trophée pour des Maliens qui ont eu l’impression de faire face à un mur. Faire face à un pouvoir méprisant et hautain qui voulait tous les diviser et les détruire », lit-on sur la page de M.Diallo.

Pour lui, c’est après être plongé dans l’impasse que IBK se dit prêt à consulter opposition et majorité pour former un gouvernement. Sur participation de l’opposition dans le futur gouvernement, COD a été on ne peut plus clair : « À mon humble avis, il n’y a aucune raison pour l’opposition de rentrer dans un quelconque gouvernement sans un dialogue national qui établisse des bases claires de gouvernance ». Il estime que si, d’aventure l’opposition rentrait avant le dialogue national, ça doit être avec pour seule mission de préparer le dialogue national. « En définitive, si l’opposition refuse de rentrer tant que son préalable n’est pas atteint, cela voudra tout simplement dire que ce prochain gouvernement ne fera lui aussi pas long feu », argumente-t-il, car, selon lui, le RPM lui aussi est embusqué, attendant le moindre signe d’être à nouveau marginalisé.

Boureima Guindo
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