Le ministre malien sortant de l’Économie et des Finances, Boubou Cissé, a été nommé lundi Premier ministre, chef du gouvernement et chargé par le président IBK de former un nouveau gouvernement. Un jeune premier ministre ou Premier ministre des jeunes chargé de relever les défis herculéens auxquels est confronté le Mali, si la nomination du Dr Cissé ne fait pas l’unanimité dans les états-majors politiques, elle est largement appréciée dans les milieux juvéniles.
Intervenant 72 heures après la démission de Soumeylou Boubèye MALIGA, des jeunes maliens félicitent leur collègue jeune pour sa nomination et remercient le prédisent IBK pour une seconde chance qu’il vient de donner à la jeunesse. Votre Facebookan du jour !
JVC-Mali : « le choix du changement »
Suite à la nomination du Dr Boubou Cissé, ce lundi 22 avril 2019, comme Premier ministre par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, les JVC (Jeunes Volontaires pour le Changement au Mali), saluent cette nomination judicieuse et opportune. C’est le choix du changement et de la compétence par la jeunesse ; donc un éveil de conscience, du sens de la responsabilité et de l’amour pour le Mali. Les JVC-Mali remercient le Président de la République pour ce choix éclairé et allant dans le sens de la promotion de la vaillante et debout jeunesse du Mali. Les JVC-Mali assurent à Dr Boubou Cissé et son futur gouvernement leur soutien et leur accompagnement dans la réussite de leur mission à un moment où notre traverse une étape difficile, depuis son existence. Les JVC-Mali appellent tous les patriotes maliens à être un et un seul et accompagner le nouveau gouvernement qui sera mis en place pour la stabilité de nos institutions et la réalisation des réformes politiques et institutionnelles en vues.
Bamako, le 22 avril 2019
Le Président des JVC-Mali
Fousseyni Tandina
Patrice émérite Lumumba : « IBk vient de tenir sa promesse »
Le mandat de la jeunesse commence réellement avec la nomination du Dr Boubou Cissé au poste de Premier ministre. Maintenant, la question de fond, avons-nous besoin d’un technocrate dans le contexte actuel où le travail du PM doit être axé principalement sur la réconciliation et la reconstruction du pays ? Félicitations au jeune PM. IBk quand même vient de tenir une de ses promesses de mettre son mandat sous le signe de la jeunesse.
Dognoume Diarra : « Boubou semble être un bon choix »
Cela n’est nullement une surprise que ce ne soit pas ni lui ni un autre de son clan de brou ha-ha makers. Boubou semble être un bon choix. Mais est-ce possible d’enclencher un meilleur et fructueux dialogue entre lui et les enseignants, sachant qu’il demeurait catégorique à ne faire aucune augmentation possible sur les primes de logement des enseignants.
Aboubacar Sidick Fomba président du parti ADEPM : « un choix politiquement incorrect »
À l’entame de mes propos, je félicite et encourage Boubou Cissé pour cette nouvelle promotion dont le défi à relever est lourd, mais pas impossible.
Le choix de Boubou Cissé est la réponse politique du président de la république au parti RPM par rapport à la motion de censure à défaut de la dissolution de l’Assemblée nationale.
Ce choix exprime le désaveu du président par rapport à la majorité présidentielle, de façon générale, donc un choix politiquement incorrect.
Ce faisant, le président de la république crée la grande surprise et reste dans une logique de défiance à l’égard des mouvements demandant le départ de l’ancien premier ministre.
Cela rejoint mes analyses sur les conséquences de la motion de censure.
Le nouveau premier ministre est un technocrate, mais il n’a pas la carrure nécessaire de gérer la situation actuelle, car n’ayant pas de bases politiques.
Cependant, il peut bénéficier du concours du premier sortant Boubeye Maiga.
Le Mali étant à la recherche de base juridique, le choix du nouveau premier ministre peut aussi se justifier par la préparation du dialogue national inclusif dans un délai de trois (3) mois maximum.
En conclusion, le nouveau Premier ministre en dehors de l’organisation d’une conférence nationale inclusive, n’a pas la carrure politique nécessaire de conduire les réformes politiques et institutionnelles annoncées.
Dans tous les cas, le président reste le seul responsable de la situation et le temps restera le grand maître pour l’avenir.