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Le RPM félicite le nouveau premier ministre, Dr Boubou Cissé et l’exhorte à consulter l’ensemble des forces politiques pour la formation de son gouvernement
Publié le mercredi 24 avril 2019  |  Le Pays
2è
© aBamako.com par A S
2è assises du Comité central du RPM
Bamako, le 8 avril 2019 le RPM a tenu sa 2è assises du Comité central du RPM au CICB
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Le bureau politique national du Rassemblement pour le Mali (RPM) a salué le président de la République pour son choix porté en la personne de Dr Boubou Cissé au poste de Premier ministre. Le parti au pouvoir a félicité le nouveau Premier ministre et lui a souhaité tous ses vœux de réussite.

Par ailleurs, le parti du Tisserant a exhorté Dr Boubou Cissé à constituer avec l’ensemble des forces politiques, majorité et opposition, afin de former un gouvernement de rassemblement souhaité par le président de la République.

Communiqué de l’URD sur la nomination du nouveau Premier ministre
À travers un communiqué publié hier mardi 23 avril 2019, l’URD a pris acte de la nomination du Premier ministre, Dr Boubou CISSÉ, et lui a souhaité bonne chance.
Par ailleurs, le parti de la poignée de main dément toute consultation de son président pour cette nomination de Dr Boubou Cissé. « L’URD informe l’opinion nationale et internationale que, contrairement au communiqué publié par la Présidence de la République sur la nomination du Premier ministre, son Président, l’honorable Soumaïla Cissé n’a été ni associé ni consulté à l’occasion de cette nomination », lit-on dans le communiqué. Le parti a précisé que le samedi 20 avril 2019, lors des discussions que son président a eues avec le Président Ibrahim Boubacar Keïta, ce dernier ne l’a nullement informé de son choix ni du profil de celui qu’il entendait nommer comme Premier ministre.

Les conséquences de la pollution au cœur des échanges au centre culturel américain
La semaine dernière, près de cinquante étudiants et jeunes professionnels maliens de différents endroits ont assisté à un échange en anglais sur les conséquences de la pollution coordonné par le centre américain situé à l’ambassade des États-Unis au Mali. La discussion a été présidée par le Dr. N’faly KEITA, ancien bénéficiaire du programme de leadership Mandela Washington Fellowship. Il a partagé son expertise et ses réflexions sur les différents types de pollution et leurs méfaits sur la santé des humais et des animaux en général. M. KEITA a aussi donné des éclaircissements sur les types de pratiques contribuant à la pollution et ses conséquences destructrices au Mali. Les participants ont eu à poser des questions relatives aux systèmes et politiques de prévention adaptées que le gouvernement malien et ses partenaires devraient développer pour limiter les risques et les impacts négatifs de la pollution de l’air, l’eau et les sols. Cette activité s’inscrit dans le cadre des activités de sensibilisation disposée par la section des affaires publiques de l’ambassade des États-Unis lors de la journée de la terre célébrée le 22 avril passé.

Application de la mesure de hausse des frais d’études en France
À partir de la rentrée académique prochaine, les non européens paieront dix fois plus cher les frais d’inscription pour les études supérieures en France. Cette mesure de réforme de fin 2018, censée renforcer l’attractivité de la France, est désormais officielle. Au lieu de 170 euros pour la licence et 243 euros pour le Master, les étudiants extras européens s’acquitteront de 2770 euros pour la licence et 3770 euros pour le master. Mais selon RFI, un décret publié le dimanche prévoie une série de cas où les étudiants pourraient bénéficier des exonérations, notamment en raison de leur « situation personnelle » ou s’ils répondent « aux orientations stratégiques de l’établissement ». Ensuite, ceux qui ont déjà commencé leurs études en France de plus que les doctorants ne seront pas concernés par cette augmentation, avait assuré fin février dernier, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal. Elle avait par ailleurs refusé une mesure du décret de 2013, permettant l’augmentation de 10 à 15% le nombre d’étudiants que les universités peuvent décider d’exonérer le frais. Une sélection par argent, s’indignait RFI, les détracteurs de la réforme qui avaient manifesté leur opposition à la réforme, sous mot d’ordre « Mêmes études mêmes droits ». Certains établissements avaient fait savoir qu’ils boycotteront cette réforme qui est un risque pour l’attractivité des universités françaises. Les universités comme à Marseille, Aix-en-Provence, Clermont-Ferrand, Rennes, Lyon ou encore Toulouse utiliseront la possibilité d’exonérer des frais une partie de leurs effectifs. Les frais d’inscription y resteront les mêmes pour tout le monde. Par ISSA DJIGUIBA

Journée internationale du livre et du droit d’auteur : Des obstacles de l’édition au Mali sont évoqués par l’écrivaine Aichatoun Amadou Touré
À l’occasion de la journée internationale du livre et du droit d’auteur, Aichatoun Amadou Touré nous parle des difficultés ainsi que de l’état de la lecture au Mali. « Lorsque l’écriture n’est pas le seul domaine qu’on exerce, on ne lui donne pas souvent tout le temps qu’il requiert. Cela dit on l’exécute lentement.
Une fois cette première étape terminée, c’est là qu’on découvre les vraies difficultés que peut contenir le monde du livre surtout si on est sans beaucoup de revenus.
L’édition au Mali n’est pas du tout adaptée aux étudiants, aux diplômés sans emploi, bref à tous ceux qui ne sont pas financièrement indépendants.
En fait, les éditeurs chassent intelligemment cette catégorie d’auteurs, c’est à dire ils encouragent l’œuvre et vous promettent de vous rappeler…mais…jusqu’à quand?
Cependant, je crois que pour mieux promouvoir le livre, l’édition doit être gratuite pour les jeunes. Car ils sont de nos jours ceux qui écrivent le plus. »
En ce qui concerne l’état de la lecture au Mali, « c’est vrai qu’on ne lit pas comme certains pays, mais on lit quand même.
Nos réalités sociétales ne nous permettent pas de lire comme les autres.
Pour lire, il faut avoir accès aux livres, on doit créer des politiques qui font que même si les gens ne viennent pas aux livres, que les livres aient vers eux.
Disposer des bibliothèques libres d’accès dans les parcs ou les espaces verts qui sont fréquentés…. Faciliter l’édition aux jeunes pour que leurs semblables puissent découvrir ce qu’ils ont écrit. Le jeune aime lire ce que le jeune a écrit. »

Classement 2019 de Reporters sans frontières sur la liberté de la presse : Le Mali occupe la 112e place
Dans le cadre du nouveau classement de Reporters sans frontières, le Mali reste à la 112e place. Nonobstant la diminution des atteintes à l’encontre des journalistes, la liberté de la presse demeure fragile dans notre pays, précise la Radio Mikado. Certes, plusieurs facteurs peuvent attester cette fragilité, les cas des deux journalistes de RFI à Kidal, rien n’a filtré pour le journaliste Birama Touré disparu depuis janvier 2015, sans oublier les pressions qu’ont eu à subir certains journalistes dans l’exercice de leur métier. Notamment le cas de l’agression humiliante infligée à El Hajj Hamidou Touré, directeur de publication d’un site internet dans les locaux de la commission-vérité, justice et réconciliation (CVJR) du Mali, détaille la même Radio. Ainsi, le RSF rappelle la fermeture d’une radio locale de façon illégale par le gouverneur du district de Bamako pendant l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle au Mali. Contrairement à de nombreux pays, comme le Burkina Faso qui occupe la 36e place ou le Sénégal, 49e, dont figurent de bons exemples, pour ne citer que ceux-ci. Outre, note Reporters sans frontières, l’enquête journalistique reste une pratique à haut risque en Afrique subsaharienne due aux menaces et intimidations contestées des pouvoirs ou de pressions financières. La censure régulière des réseaux sociaux, ce qui constitue des freins à la production d’une information libre, indépendante en Afrique subsaharienne, note le dernier classement de Reporter sans frontières.

La Concertation nationale reportée à une date ultérieure
Dans un communiqué de la Présidence de la République en début de la semaine, il est porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale du report à une date ultérieure du Cadre de Concertation nationale qui devait se tenir du 23 au 29 avril 2019 avec les représentants de toutes les forces politiques et sociales du Mali . Les remarques et propositions seront prises en compte dans l’avant-projet de loi portant révision de la constitution du 25 février 1992, précise ledit communiqué. À cet effet, les nouvelles dates feront l’objet de communication, lit-on dans le même communiqué.

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