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Crise politique et institutionnelle : Le FDR et la COPAM se parlent
Publié le mercredi 13 juin 2012   |  Le Républicain




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Depuis le coup d’Etat du 22 mars et avec la division des citoyens maliens en, essentiellement, deux camps, nombreux sont les Maliens qui souhaitaient une initiative salvatrice entre la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) et le Front uni pour la sauvegarde de démocratie et de la République (FDR). C’est désormais chose faite. L’évènement attendu depuis belle lurette a effectivement eu lieu, enfin le 11 juin 2012. La COPAM et le FDR se sont rencontrés et ont même produit un communiqué conjoint signé par Hamadoun Amion Guindo, pour le COPAM et par Tiébilé Dramé pour le FDR.

Selon le communiqué conjoint en date du 11 juin 2012, c’est à l’initiative du FDR qu’une délégation de ce regroupement né au lendemain du coup d’Etat du 22 Mars 2012 et qui ne l’a jamais salué a rencontré une délégation de la COPAM, un regroupement crée pour soutenir le coup d’Etat. Au cours de la rencontre qui a eu lieu le 11 juin 2012 à la Maison des Ainés, « les deux délégations se sont réjouies de cette heureuse initiative destinée à apporter leur contribution à la résolution de la crise politique et institutionnelle que le pays traverse depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012 ».

Mieux, « les deux parties ont reconnu que le Mali est au fond de l’abîme et se sont entendues sur l’urgence de résoudre la crise politique et institutionnelle afin que le peuple malien se tourne résolument vers l’unique priorité de l’heure : le recouvrement de l’intégrité du territoire ». A cet effet, elles ont affirmé leur attachement à l’héritage de la révolution démocratique de mars 1991 et à la restauration de la Constitution du 25 février 1992. Mais, les deux délégations ont dit « leur disponibilité à trouver une solution qui soit le plus compatible avec la Constitution ».

Et avant de se séparer, elles ont convenu d’approfondir les questions suivantes : la présidence de la Transition, la mise en place d’un Gouvernement d’union nationale inclusif et représentatif, une feuille de route pour ce Gouvernement de Transition et le rôle de l’armée pendant la Transition. Les deux parties ont aussi convenu de poursuivre les contacts avec les autres regroupements politiques et l’ensemble des forces vives de la Nation et ont décidé de se revoir très prochainement.

Assane Koné

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