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Commercialisation clandestine des produits alimentaires par la SOMAPIL : La mort dans nos assiettes
Publié le jeudi 25 avril 2019  |  Nouveau Réveil
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Décidément, le gouvernement a très mal fait de confier la destinée de la Société Malienne des Piles (SOMAPIL) à M. Boubacar Djigué comme Directeur Général de ladite société. En plus du traitement xénophobe des travailleurs, la SOMAPIL est en passe de devenir une société de commercialisation des produits alimentaires. Toute chose qui constitue une menace pour la population. Rien que de part le contact directs des aliments avec des produits toxiques.

Alerte aux pompes funèbres ! Le danger guette la population malienne. Nos plats risquent d’être aromatisés de poudres noires que l’on utilise pour la production des piles. Pour cause, la Société Malienne de Piles(SOMAPIL) reconnue pour la production de piles électriques est en passe de changer de vocation. De sources sûres, son DG jure de faire d’elle, une société de commerce général. Au cours de nos enquêtes, nous avons découvert que les piles et les produits alimentaires se côtoient dans les magasins de stock de la SOMAPIL. Aussi bien que dans les véhicules de livraison. Ce qui est formellement interdit à une société qui travaille avec des produits chimiques. En claire, ce sont des produits alimentaires quotidiennement consommés que l’on trouve dans les antichambres de la SOMAPIL. Il s’agit notamment de la mayonnaise, des boîtes de concentré de tomate, du haricot vert, entre autres. C’est un danger de mort dans nos assiettes.



Mais pour Boubacar Djigué, le chien aboie la caravane passe. Pour lui, le plus important n’est pas la vie humaine, mais plutôt l’argent. Tout compte fait, l’État doit prendre cette problématique à bras le corps avant qu’il ne soit trop tard. Car la santé n’a pas de prix. On aura tout vu avec l’arrivée de Boubacar Djigué à la tête de la SOMAPIL.

Traitements inhumains à l’égard des travailleurs

Les travailleurs de la SOMAPIL sont en chômage technique depuis la semaine dernière. Et cela sans préavis, ni mesure d’accompagnement. À cela s’ajoutent, la précarité des conditions de vie et de travail. Ce qui fait que les travailleurs broient du noir, pendant que Boubacar Djigué et sa famille se la coulent douce. « Nous travaillons avec risque. Nous payons régulièrement les cotisations de l’INPS sans en tirer profit, car nous ne bénéficions d’aucune prestation de ce régime. Et cela depuis 2017. Nous ne bénéficions d’aucun avantage de l’AMO, non plus. Les allocations familiales sont suspendues. Nous n’avons plus de dotation depuis l’arrivée de Boubacar Djigué », nous confie un travailleur.

La situation devient de plus en plus difficile et dépasse l’entendement. Boubacar Djigué, cet homme sans foi ni loi, prend ses travailleurs pour des marionnettes. Ils n’a aucune considération pour eux. Le hic est qu’il se permet de leur dire d’aller se plaindre là où ils veulent. Car il dit tenir la justice par le chéquier et les forces de l’ordre par le cordon de la bourse.

Les travailleurs dans l’agonie malgré des privilèges du gouvernement

La Société Malienne de Piles (SOMAPIL) n’a pas connu un directeur autant méchant que Boubacar Djigué. Lorsqu’il arrivait aux commandes de cette société en 2017, le Gouvernement lui aurait accordé des privilèges qu’aucun directeur de la SOMAPIL n’a bénéficié. Il s’agit du non-paiement des taxes et impôts durant cinq ans, à compter de 2017 à 2021. Et cela pour mettre les travailleurs dans les bonnes conditions, mais aussi pour permettre à la société de faire face à d’autres défis. Malheureusement, ce privilège ne profite qu’à Boubacar Djigué et sa famille, car les travailleurs continuent de vivre le martyre. De surcroît, leur condition devient de plus en plus misérable. « Il faut que le gouvernement s’implique davantage dans la gestion de la SOMAPIL, sinon, Djigué est en train de sucer nos sangs », a laissé entendre un autre employer les larmes aux yeux. Et son collègue de poursuivre : « Nous en voulons à Issa Bangaly, l’adjoint au secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM). C’est lui qui est en train de nous vendre à Boubacar Djigué ».

Les nouvelles de la SOMAPIL ne sont plus bonnes. Depuis l’arrivée de M. Djigué à la tête de cette société, le constat est plus qu’amer. Si l’État ne réagit pas, la société risque de mettre la clé sous le paillasson. Ce qui sera une énorme perte pour le Mali.

Adama Coulibaly

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