Le Conseil économique social et culturel (CESC) a tenu, le mardi 23 avril 2019, la 5ème session extraordinaire de sa 5ème mandature, au siège de l’institution sis à Koulouba. Présidée par le président de l’institution, Dr Boulkassoum Haïdara, l’ouverture de la session s’est déroulée en présence du vice-président, Yacouba Katilé, du représentant du ministère chargé des Relations avec les institutions, Biassoun Dembélé et de plusieurs conseillers.
L’ordre du jour de cette importante session a porté sur le renouvellement partiel du bureau du CESC. Dans son discours d’ouverture, le président du CESC a, de prime abord, fait observer une minute de silence en la mémoire des collègues et anciens collaborateurs disparus (Siaka Diakité, Malick Kouyaté et le caporal Jean- Paul Keïta), ainsi que de toutes les victimes civiles et militaires.
Actualité oblige, le président du CESC a félicité le nouveau Premier ministre, Dr Boubou Cissé pour la confiance placée en lui par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta.
«Depuis sa mise en place effective, le bureau sortant s’est attelé à la finalisation des textes en relecture entamée dès la 1ère session de cette mandature, il y a quatre ans», a-t-il rappelé. Toujours selon Dr Boulkassoum Haïdara, les documents, dont la qualité est reconnue satisfaisante, sont en exploitation au niveau du gouvernement et du Comité des experts chargé de la révision constitutionnelle, exceptés l’organigramme et le cadre organique qui sont au niveau d’une commission ad hoc spécialisée pour disposition à prendre.
Il a indiqué qu’outre cette tâche permanente qui s’étend sur toute la mandature et les missions constitutionnelles relatives aux recueils et aux avis issus d’une saisine gouvernementale, le bureau n’a ménagé aucun effort pour le renforcement des capacités d’information et de formation des membres et cadres administratifs du CESC sur des thématiques d’actualité.
Ces thématiques, a détaillé Dr Haïdara, se rapportent à l’appréciation des effets néfastes du bouleversement écologique de notre environnement par le changement climatique ; la mesure de l’ampleur inquiétante des conséquences dramatiques de la migration irrégulière, et de l’insécurité engendrée par l’extrémisme violent, le radicalisme et le grand banditisme ; l’exercice de la connaissance des mécanismes d’une gouvernance efficace, transparente et crédible à travers les procédures de passation des marchés publics dans notre pays.
Selon Boulkassoum Haïdara, «l’accomplissement de ces actes essentiels n’a nullement compromis les travaux remarquables effectués sur le terrain par chaque commission à hauteur de souhait, ni dans l’exécution des missions confiées au titre de l’Union des conseils économiques sociaux et institutions similaires d’Afrique, dont nous assurons la présidence en exercice».
Enfin, il a invité les membres du CESC à faire un choix éclairé des hommes et femmes qui, par leurs compétences, leur disponibilité et leur esprit de solidarité sauront nous gratifier d’une fin honorable de mandature.