Le samedi 27 avril 2019, la maison de la presse a servi de cadre pour le lancement officiel d’un nouveau parti politique dénommé « les conservateurs-démocrates (LCD)». L’évènement a été placé sous la présidence du président dudit parti, Oumar Diallo, en présence du président d’honneur, Birama Sangaré, du vice-président, Madou Nimaga….
Les conservateurs-démocrates est le nom d’un nouveau parti politique qui a été lancé officiellement le samedi dernier à la maison de la presse.
Dans son discours introductif, le président du parti, Oumar Diallo a, sans équivoque, rappelé que la création de ce nouveau parti est le fruit de plusieurs années d’observations, d’échanges, de concertations tout comme de doutes. Pour M. Diallo, la raison de la création de ce parti est simple, car, au vu de tout ce qui se passe dans le pays, « l’inaction ou l’indifférence serait synonyme de trahison envers la Nation et le peuple malien ». Sinon, ajoute-t-il, « combien de fois des amis et des parents nous ont martelé : n’y allez pas ! Au Mali, ce n’est plus la peine, la politique est l’affaire des escrocs et des gens malhonnêtes », « au même moment nous entendions des voix qui nous appelaient à l’action. Nous avons donc écouté nos cœurs en tendant nos oreilles aux aspirations du peuple en créant ainsi ce parti ».Selon son président , les Conservateurs-Démocrates, « se veulent un parti moderne progressiste, appartenant aux Maliens de toutes les couches sociales, ils veulent aussi incarner un Mali nouveau dans lequel les communautés se reconnaissent, et travailler pour l’émergence d’un véritable État de droit souverain, réconcilié et prospère ».
A en croire Oumar Diallo, les LCD veulent également incarner une nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques honnêtes, intègres et soucieux de l’application correcte des valeurs républicaines. Aussi, spécifie-t-il que le chemin d’éradication des problèmes du conflit du nord comme du centre, celui de la pauvreté résiduelle, l’insécurité ambiante, de l’école et bien d’autres, peut paraitre long, mais possible. Car, poursuivait-il, « notre génération a une grande responsabilité devant l’histoire de ce pays, cette situation d’indifférence ne peut perdurer soit nous nous battons pour changer ce pays soit nous disparaitrons comme Nation laissant les autres décider à notre place ».
Le président de LCD estime que des réformes doivent s’opérer au niveau de la justice et du système de la décentralisation malienne. À l’entendre, il faut que ce pays se ressource et revienne à ses valeurs d’antan et surtout, conclut-il, « il faut que le citoyen tout comme l’homme politique puisse respecter ses paroles données pour restaurer la confiance entre les gens ». Quant au président d’honneur, Birama Sangaré, il a laissé entendre : « J’ai accepté d’être président d’honneur de ce parti parce que j’ai vu que ces jeunes sont sérieux, courageux, ambitieux et capables de répondre aux aspirations du peuple ». Il poursuit en ajoutant : « Je le dis parce que je crois en eux. Ce sont les jeunes qui peuvent changer ce pays et je sais qu’ils en ont la capacité intellectuelle et politique de le faire ».