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Le journalisme et les élections en période de désinformation : APPEL Mali ouvre le débat et tire sur la sonnette d’alarme
Publié le mercredi 1 mai 2019  |  Le Républicain
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En prélude de la célébration du 3 mai, journée internationale de la presse, l’Association des Professionnels de la presse en ligne (APPEL Mali) a organisé une journée d’échanges sur le thème « médias pour la démocratie : le journalisme et les élections en période de désinformation ». C’était à la Maison de la presse, en présence de président de l’Association, Modibo Fofana, du représentant de la Maison de la presse, Abdoul Madjid Thiam, des représentants d’associations de presse, de directeurs de publications et de nombreux journalistes.



Le représentant de la Maison de la presse, M Thiam, dans son discours de bienvenue, a appelé les journalistes à plus de professionnalisme, à faire la part des choses dans leur travail quotidien. M. Abdoul madji Thiam, dans un ton franc et sincère a fait savoir aux confrères que l’évolution des médias demande aux professionnels de médias, une prise de conscience et plus d’implications dans le travail pour éviter les errements préjudiciables à notre profession. C’est dans la même logique que le conférencier, Sega Diarra, le promoteur de « Mali Actu » a succinctement retracé l’histoire de la presse Malienne de l’indépendance du Mali jusqu’à nos jours pour dire qu’aujourd’hui la liberté d’expression sur internet à des enjeux électoraux. Selon lui, si le régime militaire a mis l’accent sur l’information d’où des formations à l’extérieur, ce sont les années 1991, pendant la démocratie où il y a eu le multipartisme et une véritable liberté d’expression. Le conférencier a indiqué qu’il y a une concurrence déloyale aujourd’hui entre les professionnels de la presse et la problématique serait de savoir quelle est la solution. Selon lui, le vrai professionnel chercherait à vérifier l’information, à aller à la source, au-delà des rumeurs. Et, c’est en cela qu’il créera la différence et s’inscrira en vrai journaliste, va-t-il laisser entendre. « Un journaliste n’est pas un colporteur de rumeurs», a dit M Diarra. Aussi, il a fait savoir que les régulateurs doivent aussi jouer pleinement leur rôle et être des organes indépendants. Il n’a pas manqué d’évoquer l’influence des hommes politiques sur nos médias. En période électorale, M Diarra demandera aux journalistes d’observer la neutralité car la rumeur est le cancer du journalisme. Il n’a pas manqué également d’indiquer d’autres mesures, à savoir des mesures individuelles à notre niveau. Concernant les réseaux sociaux, en réponse à certaines préoccupations de nos confères, le conférencier a fait savoir que le régulateur ne doit pas couper les réseaux sociaux, même on ne doit pas dire du n’importe quoi sur les réseaux. Dès lors, M Diarra a prôné la sanction. Selon lui, les fautifs sur les réseaux sociaux doivent être sanctionnés. Il fera également savoir que mentir sur Facebook ou sur WhatsApp est interdit, chose que beaucoup ignorent ; car, pour lui, les réseaux sociaux sont une prolongation des médias . Enfin en temps d’élections, M Diarra dira que le régulateur doit s’orienter vers le citoyen pour lui donner la vraie information.

Fakara Faïnké
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