L’usage du numérique dans ce monde moderne est incontournable dans les entreprises ainsi que dans les vies privées. Mais la bonne utilisation doit être accompagnée par l’adoption d’une certaine mesure de prudence nous mettant à l’abri des pirates ou des cyberharceleurs.
L’explosion du numérique, au lieu d’être pris comme une chance pour les Maliens, constitue pour moult citoyens un cauchemar dû aux pratiques qu’on en fait. Le monde est en évolution exponentielle grâce au développement du numérique qui change nos pratiques quotidiennes et offre par la même occasion des moyens sûrs pour s’introduire dans nos vies. Avec l’Internet, les réseaux sociaux, le téléphone, la radio, l’ordinateur, etc., la vie des milieux d’utilisateurs se trouve en danger. Cela à cause de certains utilisateurs malintentionnés qui ne cherchent qu’à compromettre l’image d’autres personnes pour une raison ou pour une autre. Le cyberharcèlement devient ainsi une pratique courante, notamment sur les réseaux sociaux. Selon le rapport d’Amnesty International en 2018 intitulé « Les Droits Humains : un mouvement qui compte », les femmes sont celles qui ont subi le plus ce drame.
Cela voudrait dire qu’avec l’explosion du numérique, il y a une forme d’abus de la liberté d’expression faisant que n’a de vie privée. Les cyberharceleurs, ces esprits maléfiques ne jurent qu’à faire du mal à l’autre et prennent tout leur temps à la recherche d’informations pouvant le compromettre. Ils vont le plus souvent jusqu’à monter de toute pièce des situations, juste pour nuire aux autres.
Face à cette situation calamiteuse, l’adoption de certains comportements s’impose à tous. On ne peut plus continuer de vivre comme il y a cent ans. Aucun remède n’est efficace à cent pour cent, mais il est essentiel de veiller sur notre rapport au numérique. Pour ce faire, les publications, notamment des images de nous, les prises en photos surtout dans des endroits ou des situations peu claires, le contrôle des lieux à fréquenter, etc., constituent entre autres des pratiques sur lesquelles il conviendrait de veiller. Outre cela, il faudrait veiller sur les fréquentations nocturnes et tâcher de ne jamais se faire prendre en photo par une amie, un ami pour rien au monde. Pour paraphraser cet adage, la confiance n’exclut pas le refus de certaines choses.
En plus de tous ceux-ci, il importe de veiller sur les lieux de stockage de vos photos et vidéos. Pour des mesures de sécurité, il est indiqué de toujours garder ces médias sur un disque dur externe ou dans un appareil sur lequel on ne se connecte pas.
En dehors de tous ces quelques mesures de précautions, il faudrait veiller à toujours supprimer les cookies, à naviguer en mode privé sur internet, de toujours vérifier la viabilité des sites sur lesquels nous naviguons en vérifiant que le site est inscrit à la Commission nationale de l’informatique et des libertés, régler les paramètres de confidentialité de Facebook, sécuriser ses mots de passe, utiliser des navigateurs sûrs comme Tor Browser. Sur Facebook, il urge de trier ses followers, etc. Les pirates sont trop forts. Ces mesures, bien vrai que n’étant pas exhaustives, sont essentielles en entendant que les autorités maliennes trouvent des moyens pour réguler ce secteur. À l’ère du numérique, pour vivre mieux, on agit avec prudence.