Pour la consolidation de la paix et la cohésion sociale, le Conseil communal de la jeunesse de la Commune V du district de Bamako, a tenu une conférence-débat sous le thème : « Quel rôle pour la jeunesse malienne dans la consolidation de la Paix et la cohésion sociale ». C’était le jeudi 2 mai, au Palais de la Culture Amadou Hampathé Bah sous le parrainage du président du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), Souleymane Satigui Sidibé avec à ses côtés, le président du conseil communal de la jeunesse commune V, Sory Ibrahim Diarra et le représentant de la société civile de la commune V, Diango Bakayogo.
En prenant la parole, le représentant de la société civile de la CV, a interpellé la jeunesse de se mettre en cause par rapport au retard accusé par le Mali dans le cadre de son développement afin de proposer des solutions concrètes. « Vous devez porter le Mali de demain, donc faites tout pour cultiver la paix et la stabilité » a-t-il déclaré à la jeunesse.
Toujours à cette jeunesse, il leur a invité à se donner la main pour relever les défis actuels auxquels le Mali fait face. Aussi, il a rappelé aux jeunes gens que le Malien d’autrefois était une référence pour beaucoup d’autre pays en Afrique et dans le monde.
A son tour, le président du conseil communal de la jeunesse de la CV, a signalé que le thème, qu’ils ont choisi est plein de sens. En guise d’argument, il dira que ce thème parle de la paix et de la cohésion sociale, deux concepts importants pour le développement du Mali. « Ce thème interpelle tous les Maliens, mais particulièrement la jeunesse face à la dégradation sociale » a-t-il déclaré.
Selon lui, la jeunesse considérée comme la couche la plus populaire à un rôle très important à jouer pour la sortie de crise au Mali. Un pays, dit-il, qui traverse le pire moment de son existence. « C’est pourquoi, nous jeunes de la commune V, avons décidé sous le leadership du président du CNJ, de tenir cette conférence débat avec l’ensemble des couches de la société civile » a-t-il déclaré, tout en précisant que les recommandations issues de cet évènement seront déposées auprès des autorités compétentes.
Pour sa part, le président du CNJ, parrain de l’évènement, a fait observer une minute de silence à l’honneur des soldats tombés sur le champ d’honneur.
Suite à cela, Satigui Sidibé, a évoqué avec beaucoup d’intérêt le manque d’emploi pour les jeunes. Selon lui, la résolution de ce problème va de pair avec la prospérité des entreprises de la haute autorité. « La jeunesse est porteur de solutions » a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il a souligné que la jeunesse est la couche la plus populaire de la société au Mali. Une couche considerée comme l’ambassadrice de la paix et de la cohésion sociale. Mais, regrette-t-il, cette jeunesse est la plus touchée de cette crise qui frappe le pays. Par Mariam SISSOKO
Pour viol collectif et violence commis sur une aide-ménagère âgée 15 ans
Vagaba Diakité et sa bande, arrêtés par les limiers du 3ème arrondissement !
La victime s’appelle Kadiatou Traoré âgée de 15 ans, pauvre aide-ménagère de son état. Elle a été violée par son copain Vagaba Diakité, avec qui elle sortait depuis deux mois. Ce dernie n’était pas seul dans la commission de son forfait. Il a agit en bande avec ses collègues, Alou Coulibaly et Moussa Coulibaly dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Ils sont tous des apprentis-chauffeurs, domiciliés au quartier ‘’Sans fil’’ et âgés de 18 à 19 ans. Au même jour, ces auteurs de cet acte ignoble ont été arrêtés par les limiers du 3ème arrondissement suite à la plainte portée par la victime et son patron.
Bien qu’il soit puni par le code pénal en son article 226, le phénomène du viol continue de faire des victimes dans la société malienne.
Durant ces dernières années, plusieurs auteurs de cet agissement ont été appréhendés et mis derrière les barreaux. Mais hélas ! Cela ne semble rien servir devant l’ampleur du phénomène. Qui a atteint des proportions inquétantes, lorsque des jeunes veulent réediter de gré ou de force sur des innoncentes des scènes collectives des films pornos.
C’est ce qui est malheureusement arrivé, dans la nuit du 30 avril au 1er mai, à la mineure Kadiatou Traoré, une aide-ménagère violée par des apprentis-chauffeurs (vraisemblablement tous drogués), dont l’un était son copain.
En effet, selon le chef de la Brigade de Récherche du Commissariat du 3ème arrondissement, le capitaine Coulibaly, c’est le patron de la victime Néma Touré, accompagné de la victime elle-même, qui est venu porter plainte contre les auteurs de l’infraction, le 1er mai vers 14H41.
Dans sa déposition, M. Touré affirme avoir reçu un coup de fil de son neveu Boubacar YATTARA, l’informant que les nommés Moussa COULIBALY, Alou COULIBALY et Vagaba DIAKITE ont abusé de sa bonne, Kadiatou TRAORE.
« Immédiatement, je me suis transporté sur les lieux, où j’ai trouvé la jeune-fille en train de saigner au niveau de sa partie intime. C’est ainsi que je me suis rendu au Commissariat de Police du 3ème Arrondissement pour informer la Police » a dit le patron de la victime.
Tout travail cessant, les hommes du Commissaire divisionnaire Ibrahim Soma Keïta du 3ème arrondissement ont mis en branle leur machine, pour rechercher, guetter et mettre aux arrêts, un à un l’ensemble des présumés auteurs dont Vagaba Diakité, le copain de la victime. Passés aux interrogatoires, ils ont tous reconnus les faits.
Vagaba Diakité, lui même a expliqué les faits en ces termes : « en réalité, dans la nuit du 30 avril 2019 comme d’habitude, je suis allé chez elle au Quartier Sans Fil pour faire de la causerie. Quand je retournais près de mon véhicule, je lui ai demandé de m’accompagner. Elle a accepté. A notre arrivée, nous avons trouvé mes collègues Alou COULIBALY et Moussa COULIBALY qui discutaient. Après quelques minutes d’entretien, j’ai demandé à ma copine d’entrer dans la cabine pour des rapports sexuels. Elle a refusé. Face à ce refus, j’ai demandé main forte à mes collègues. C’est ainsi qu’ensemble, nous avons fait entrer de force, la demoiselle Kadiatou TRAORE dans la cabine. Au moment où elle entrait, son pagne est tombé sur le sol. Pendant que le nommé Alou COULIBALY est descendu du véhicule, le nommé Moussa COULIBALY a pris vigoureusement la demoiselle Kadiatou par les bras. A mon tour, j’ai enlevé son slip avant de pénétrer. Quand j’ai fini d’assouvir mes besoins sexuels, le nommé Moussa COULIBALY m’a dit qu’il voulait également faire le rapport avec la même demoiselle. Elle a crié. Je l’ai prise par le bras et mon collègue Moussa COULIBALY a profité de cette situation pour abuser d’elle. Entre temps, le fils de son patron qui passait dans le parage l’a entendue crier. Il s’est approché de nous et il a fait appel à la police ».
En vertu de quel droit, peut-on forcer la fille d’autrui, de surcroît mineure pour abuser d’elle sexuellement ?
Ces délinquants sexuels qui ont tous moins de 20 ans, sont actuellement en train de reflechir à la réponse à cette question dans leur cellule à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako-Coura avant de passer devant le juge. Pourquoi pas aux assises ?
Par Mariam SISSOKO