Après avoir interpellé le ministre de la défense sur les défis sécuritaires, Oumar Mariko a eu la tête de Tiemoko Sangaré.
La décision qui s’imposait à savoir avoir un militaire à la tête du département de la défense est une réalité.
En effet, Pr Tiémoko Sangaré qui occupait le poste sous Soumeylou Boubèye Maïga a brillé par ses comportements peu orthodoxes notamment son absence à l’interpellation du gouvernement en Avril dernier. Au-delà, c’est sous sa gestion que des révélations liées au fait que le G5 Sahel soit imposé par les partenaires du mali ont fait surface. On pourra aussi ajouter à cela la bourde de son cabinet qui a qualifié le député de Kolondieba de « communicateur pro domo ».
Finalement les autorités au haut sommet de l’Etat ont préféré de se passer de ses services au profit d’un homme de rang, en la personne du Général Dahirou Dembélé.
L’ancienne figure de la junte de Kati est en terrain connu. Celui qui a purgé sa peine avant de mériter des galons de Général de division, est un fin connaisseur des questions de défense et stratégies miliaires
Ce Choix donne raison à l’interpellateur de son prédécesseur Tiemoko, qui aurait dû se méfier du président du parti SADI. Quatre ans plutôt, Oumar Mariko avait convoqué à maintes reprises à la barre parlementaire le défunt Gal Sada Samaké, alors ministre de la Sécurité. Ce dernier a fini par être remercié car ses tares furent mises à découvert. C’était à un moment où le Malien n’était plus en mesure d’avoir des cartes d’identité disponibles dans les entités de police.
Il n’est pas exclu que le député de Kolondieba soit hors du suivi de l’action gouvernementale pour d’autres interpellations. La nouvelle équipe gouvernementale de Boubou Cissé est prévenue