C’est parti pour le mois de ramadan, le rythme de vie qu’il impose aux fidèles ainsi que son impact sur le cours des denrées de consommation courante. Ramadan 2019 se caractérise surtout par la particularité de son contexte puisqu’il intervient pour une fois dans une absence totale de gouvernement et, par conséquence, de mesure d’équilibrage de l’offre et de la demande des produits de première nécessité. Mais il n’est peut-être pas exclu que le marché s’équilibre de lui-même. Et pour cause, de grands demandeurs que sont les membres du gouvernement sont absents du jeu car une équipe gouvernementale a été déposée et la suivante tarde à voir le jour. Ce sont les ministres pourtant qui assurent la dotation de nombreux cercles politiques en produits comme le sucre et autres, que se distribuent annuellement les principaux animateurs de formations politiques. La chaîne de solidarité se répercute d’habitue jusque dans les structures les plus reculées où l’engouement s’est manifestement révélé très faible cette année. Pas de ministres, pas de sucre à distribuer peut-on résumer. La motion de censure contre l’équipe de Soumeylou Boubeye Maiga est passée par là.