Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

MOIS DE RAMADAN : Le prix de la viande augmente sur le marché
Publié le jeudi 9 mai 2019  |  Le Démocrate
Les
© aBamako.com par A S
Les prix de la viande ont baissé sur le marché
Bamako, le 17 Août 2015 le constat montre que les prix de la viande ont baissé sur les marché de Bamako
Comment


Suite à l’augmentation du prix du kilo de la viande sur le marché, à un moment où la population s’attendait à une baisse annoncée, la fin du mois de mars, Moussa Diarra, un vendeur de cet aliment, au marché de Sabalibougou, explique au journal Le Démocrate les causes exactes de cette situation. La proposition du gouvernement est tout sauf une solution.
Moussa Diarra déclare au micro du journal Le Démocrate qu’après plusieurs rencontres avec le gouvernement, la baisse attendue du kilo de la viande n’est pas pour bientôt. Car, estime-t-il, les deux parties n’ont pas trouvé un consensus profitable aux marchands de viande. À 2200 F le kilo, le gouvernement avait proposé une réduction de 200 F sur le prix en échange d'une subvention ou de la prise en charge intégrale des frais d’abattage qui s’élèvent à 4800f. Les professionnels du secteur ont signalé que ce prix proposé par le gouvernement n’est pas proportionnel, à la mesure, car 200francs par kilo pour une bête qui fait au moins 100kg, cela fait 20000F. Une solution qui n’arrange nullement les vendeurs de viande qui vont être appelés, dans ce cas, à perdre une somme de plus de 20000f au profit de 4800francs. Moussa Diarra laisse entendre que ceux qui ont annoncé cette supposée baisse prochaine de la viande à la télé ne sont pas des professionnels de ce travail. Sinon, ils n’allaient pas accepter de tenir de tels propos et regarder le lendemain en face leurs collègues sur le terrain. Moussa dira ensuite que la solution est très simple si le gouvernement était de bonne foi, car il pouvait abattre lui-même ses bétails et les revendre aux bouchés en leur imposant un prix. Où tout simplement adopter la même politique qui était pratiquée sous ATT, celle de rembourser les 200 F du nombre de kilos que pèse chaque bétail après la vente. Pour finir, Moussa Diarra laisse entendre : « il est tout à fait insensé de continuer à pratiquer un emploi qui soutire de l’agent au-delà de la perte des bénéfices ».
Lassi Sanou

Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment