L’attaquée de la brigade de gendarmerie de Goundam serait l’œuvre des éléments du MOC qui veulent libérer de force un de leurs arrêté en possession d’une arme.
Aux premières informations, les assaillants sont arrivés dans les environs de 19H 50 à bord de deux Pick-up. Puis, ils ont ouvert le feu sur les bureaux de la Brigade de Gendarmerie. Sur place, un talibé a été tué alors que les gendarmes ont pu se sauver. Les assaillants, faute de pouvoir emporter du matériel ont vite fait de fondre dans la nature. Sitôt informées, les FAMa ont intervenu en procèdent à des tirs.
Que cherchaient les assaillants ? Des sources concordantes, dans la journée d’avant l’attaque, une patrouille de l’armée a surpris un élément du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) de Tombouctou en possession d’une arme.
Pourtant, l’intéressé était sensé être en cantonnement dans le camp du MOC. En la matière, il n’a plus l’autorisation de porter ou de circuler avec une armée. Après son acheminement à Goundam à la gendarmerie suivie d’une intégration, il a été finalement transféré à Tombouctou.
Qui sont les assaillants ? A Goundam, les éléments du MOC sont pointés du doigt. Dans leurs entendements et selon toute vraisemblance, l’élément qui a été arrêté sur la route de Goundam-Tombouctou était détenu dans l’enceinte de la brigade de gendarmerie. “En réalité, ils ont voulu libérer leur camarade sans savoir qu’il a été déjà transféré à Tombouctou”, nous a confié une source locale.
A Goundam, le mode opératoire des assaillants confirme la thèse selon laquelle, il y’a un grand dysfonctionnement dans le processus de cantonnement des ex-rebelles, en particulier au MOC. ... suite de l'article sur L’Indicateur Renouveau