J’introduis ce sixième (6ème) et non dernier article par un clin d’œil à la presse malienne à l’occasion de la journée du 3 mai dédiée à la liberté de la presse avec comme thème mondial 2019 « rôle des médias dans les élections démocratiques ». Cette liberté, cruciale à la vitalité de la démocratie, se trouve régulièrement menacée avec des atteintes à la vie et à la liberté de mouvement.
Au Mali, certes des progrès par rapport à des années de dictature, la situation se caractérise par le pluralisme (en positif) et le manque de moyens plus l’insécurité (en négatif). Battons-nous pour améliorer ce diagnostic !
Pour ce qui de la crise Cri-2002, au regard de la conduite éclairée de notre 1er Président le regretté Maître Abdoulaye Sékou Sow, il est temps de tirer leçon de cette période phare pour mieux se projeter dans l’avenir.
Comparativement, Cri-2002 est loin d’être une organisation démocratique sous la houlette de Sall. Assurément, la colère gronde et il faut que quelqu’un la porte !
Le redressement s’impose pour l’histoire, pour la mémoire de nos DEVOUES défunts tels Me Sow, Sagaïdou… et pour l’avenir de la démocratie malienne. Car la gestion actuelle de Cri-2002 se caractérise essentiellement par l’imposture qui a atteint son paroxysme. Les imposteurs se prévalent de plus de droit que les initiateurs et fondateurs. Le comble du ridicule !
Pendant longtemps, l’histoire réelle de Cri-2002 fut sciemment cachée au public ou tout bonnement falsifiée, à peine si l’on prononce le nom du 1er président en public. L’opportunité est offerte de rétablir la vérité autant pour le public que pour la postérité. Point n’est besoin de lister ici les noms des valeureux et dignes fils et filles de ce pays qui ont initié, fondé et participé à ce joyau associatif qu’est Cri-2002 et ce, dès janvier 2000. Une infime partie est au repos éternel mais nombreux sont les vivants qui sont dégoûtés du diktat de Sall à Cri-2002, d’où leur soutien à ce combat pour la manifestation de la vérité tant ils sont amers.
A Cri-2002, il y eut trop d’indulgence à l’égard de Sall qui en abuse et pense qu’on le craint pour ses méthodes qui n’ont rien d’intellectuel tant elles sont expéditives et choquantes. En fait, Sall se sent indispensable en faisant croire « après moi, c’est le chaos » tel un dictateur à la tête de l’Etat avec qui tout s’écroule à sa chute ayant tout confondu avec sa petite personne.
Sall est un personnage singulier dans la personnalisation de l’effort collectif et dans le rejet de ses échecs sur les autres (le comble), lui qui n’écoute personne, lui le genre je sais tout. Une position en contradiction avec cette affirmation du 42ème président USA, William Jefferson Clinton dans son livre ‘My life’ « j’ai été élevé avec la règle d’or de ne pas rejeter sur les autres la responsabilité de mes échecs » écrit l’ex Président démocrate de janvier 1993 à décembre 2000.
L’on a beau fermer les yeux sur les agissements iconoclastes de Sall, ce monsieur ne se corrige point car se remettre en cause, au lieu d’être une force, est un aveu de faiblesse inadmissible pour lui. C’est pourquoi, il persiste dans ses errements pensant avoir toujours raison jusqu’à ce que ça lui pette définitivement entre les mains et cela, de façon irréversible.
L’homme n’a que des critiques à la bouche envers les autres, ignorant superbement le verbe féliciter et ne voyant de qualités chez personne.
Memory refresh
Sall a vite oublié son initiative associative personnelle vouée au fiasco. Il s’agit de la création de l’ONG Mali 2001 pour s’occuper et oublier ses déboires avec les membres de Cri-2002, association au sein de laquelle il était loin d’être apprécié. Mais qu’est devenue cette fameuse ONG. Investiguez un peu et vous trouverez les débris de ce machin associatif sous nos escaliers à Cri-2002. Mais, ce qui est étonnant dans cette petite histoire, c’est que Sall était toujours docteur. Et pourtant, l’initiative n’a point prospéré. C’est pourquoi, je lui ai toujours dit que Cri-2002 a la baraka dès sa création et sa crédibilisation sous la direction, une fois de plus, de l’avisé et clairvoyant feu Maître Abdoulaye Sékou Sow.
Il a tout aussi oublié que, contrairement à l’apparence, l’on a mis 7 ans depuis qu’il est à la tête de Cri-2002, entrain de tergiverser avant d’avoir en 2010 un programme triennal. A vrai dire, l’on a trimé quelques moments sous lui sans voir les amis, la famille et les proches parents de Sall. Ce n’est qu’au temps de sortir la tête de l’eau que Sall s’est soudainement souvenu de ce beau monde familial ou parental et qui, à ses yeux, mérite plus que les sociétaires Cri-2002. L’étroitesse d’esprit est sans limite ici. Appréciez !
L’accent sur la participation de tous sous le 1er Président
Au début, la participation des membres et de tous les membres était la règle d’or sous le regretté Maître Abdoulaye Sékou Sow, premier Président.
Actuellement avec Sall, tout se résume à sa personne. Il est partout et sur tous les sujets. Le mot délégation est omis ou méconnu de son vocabulaire. Lui seul fait tout et dit tout au nom de Cri-2002 n’ayant de propos positifs sur personne ; ce qui m’a fait dire dans un article précédent sa tendance incorrigible de se croire au dessus de tous, en témoignent ses productions intellectuelles qui, rions en, sont loin de satisfaire tant l’homme aime longuement disserter sur les questions techniques ou simplement passer à côté du sujet. Autant de comportements qui ne sont pas caractéristiques d’un intellectuel, loin s’en faut. Un intellectuel, un vrai, est humble et laisse les gens dire. Les background de chacun et de tous sont bien connus. No more comment à ce niveau !
Quand Sall cultive l’iniquité et la manipulation au sein de Cri-2002 aux fins d’étouffer la vérité
A l’interne, c’est les plaintes et les protestations contre Sall au quotidien et les murmures des frustrés qui se résignent, d’autant qu’il semble tenir pas mal de nos collaborateurs par des intérêts pécuniaires. Ce que je refuse et refuserai jusqu’au départ de Sall de Cri-2002 sachant que l’argent ne vient pas de sa poche. C’est le fruit de nos efforts communs et si l’on doit superposer lesdits efforts, les miens seraient bien supérieurs aux siens pour avoir accordé plus de mon temps à Cri-2002 que lui. Lui ne venait que si on l’appelait sous le 1er Président pendant que j’étais quotidiennement présent apportant ma petite pierre à l’édifice Cri-2002.
Stratégie de main mise programmée sur Cri-2002 avec comme appui son ami Modibo Koly Kéïta de l’ANPE
Sa stratégie consiste à nous faire assiéger par ses affidés qui lui restent redevables personnellement et non à Cri-2002.
Et comme je le disais dans l’article du 8 avril dernier «Le baromètre du sacrifice pour Cri-2002 n’affiche pas en faveur de Sall. Bien de gens ont consacré plus de temps à Cri-2002, plus d’énergie et de dévouement que Sall sans pour autant en bénéficier comme lui. » ; ce qui fait qu’il doit infiniment remercier le bon Dieu au lieu de s’adonner à des combines et de la manipulation en passant par sa gestion cavalière, solitaire et opaque des conventions Cri-2002. Autant de défauts qui appellent à la critique mais l’homme est réfractaire à toute dissonance au sein de Cri-2002. Et comment peut-on prétendre consolider la démocratie dans de telles conditions et combattre la pensée unique en ignorant royalement les tares qui sont les nôtres? De l’utopie et de la fourberie pure et simple.
Exclusion comme mode de gouvernance de l’ère Sall
Pas un seul membre n’a été exclu pendant la présidence de feu Maître Abdoulaye Sékou SOW. Si quelqu’un devait l’être, c’était lui Sall pour des raisons que tous les anciens savent. Mais le Démocrate Maître SOW n’en a jamais fait une priorité. Belle démonstration de sa part, si besoin en était, de présider pour servir et non sévir et se servir à volonté comme c’est le cas de Sall. Pour y arriver, Sall a exclu plus d’un membre. Seulement, son fameux train d’exclusion est arrivé au TERMINUS pour de bon.
Le cas de son ami, secrétaire général Modibo Koly Kéïta se passe de tout commentaire. Voilà quelqu’un qui est venu me trouver à Cri-2002, mais qui se veut plus royaliste que le roi parce que Sall veut qu’il lui succède un jour pour se couvrir. La ruse est démasquée.
Conclusion :
Cette crise est salutaire en ce sens que le calme hypocrite qui régnait au sein de Cri-2002 dépendait de la volonté des autres membres d’éviter le clash. Sinon, c’est un secret de polichinelle que de mettre sous lumière le comportement quotidiennement insupportable de Sall. A vrai dire, les collaborateurs de Sall ont peur, ni plus ni moins, d’être frappés au portefeuille (ne pas être payés), comme c’est mon cas depuis 5 mois. Mais je ne plierai pas devant l’injustice, l’arrivisme et l’arbitraire de Sall. Car nul ne peut aimer l’homme, tant il a le don de se faire détester, souvent même inutilement.
Ayant travaillé avec 2 illustres et dignes fils de ce pays (l’un ex premier Ministre et l’autre ancien haut fonctionnaire international), l’on m’a habitué au respect et à la considération. Sall est tout le contraire, à savoir le mépris et la manipulation envers ses collaborateurs.
Et il sied de lui signaler qu’au terme de cette stratégie d’exclusion dont la dernière date du 12 janvier, tout fonds empoché par Sall et ses proches qui n’ont rien fait pour mériter sinon leur lien avec lui, est un BMA (Bien Mal Acquis) qui, au lieu de leur servir, leur crée plutôt des ennuis infinis. Cela est une VERITE séculaire. Encore une fois, l’homme n’a ni l’âme ni l’esprit de dirigeant associatif. Il se comporte toujours à la tête de Cri-2002 comme le PDG de l’OPAM qu’il fût. Simplement inadmissible. Il a le choix entre un stage de perfectionnement de la vie associative ou la démission pour incapacité d’adaptation. Et comme le disent les anglais ‘A wise man is enougth’.
Pour terminer, les agissements de Sall font que la situation à Cri-2002 se résume ainsi « Les derniers sont devenus les premiers et vice-versa ».