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Focus : L’ONG Wildaf en colère contre la réduction du nombre de femmes dans le gouvernement
Publié le lundi 13 mai 2019  |  L’Inter de Bamako
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L’ONG Wildaf, connue pour la défense des Droits des femmes (égalité, équité, genre, etc.), est en colère contre le gouvernement Boubou Cissé pou avoir limité à 9 le nombre de femmes ministres contre onze dans le gouvernement sortant. La loi 052/2015 a été violée. Elle attribue un quota aux femmes dans les nominations aux fonctions administratives, institutionnelles et électives. M. le président, réfléchissez longuement avant d’agir, vous êtes l’auteur de la loi 052.

Présidence de la République

Le nombre pléthorique de ministres du gouvernement (42) montre que le secrétaire général de la présidence de la République n’est pas un administrateur chevronné. Ce fut un véritable partage de gâteau. Un ministère a été scindé en quatre (04): Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, ministère de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, ministère de l’Intégration africaine, ministère des Maliens de l’extérieur. Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération prend en compte celui de l’Intégration africaine et des Maliens de l’extérieur.

Le ministre sortant des Maliens de l’extérieur, Yaya Sangaré, a fait quatre (04) passations de services avec les ministres Baber Gano, Amadou Koita (2 fois) ministre rentrant des Maliens de l’extérieur et porte parole du gouvernement et la dernière passation eut lieu avec son prédécesseur de l’Economie numérique.

Il y a un ministère de l’Aménagement du territoire et de la population et un Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, chargé de l’Aménagement et de l’Equipement rural, puis un ministère de l’Agriculture. La liste des membres du gouvernement est pleine d’inepties.

On ne comprend rien. Les prérogatives des ministres sont confuses: ministère de l’Education nationale; Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, chargé de la Promotion et de l’Intégration de l’enseignement bilingue.

Gouvernement Boubou Cissé: 5 millions de FCFA pour chaque ministre sortant et 10 millions de FCFA pour chaque entrant



Dans le nouveau gouvernement dirigé par Boubou Cissé, il y a trente-huit (38) ministres dont deux (02) secrétaires d’Etat et trois (03) hauts fonctionnaires avec rang de ministre qui sont: le Secrétaire général de la présidence de la République, le chef de Cabinet du président de la République, le Commissaire à la Sécurité alimentaire.

Le Premier ministre (PM) Boubou Cissé occupe deux (02) postes: Premier ministre, chef du gouvernement, ministre de l’Economie et des Finances. Ce qui fait un total de quarante-deux (42) ministres. Les nouveaux ministres toucheront chacun un fonds d’installation de dix (10) millions de francs CFA. Dans le gouvernement du 05 mai 2019, il y a seize (16) rentrants.

Prenez votre calculatrice: 16 x10 millions = 160 millions de FCFA. Sortants douze (12). Tous les ministres limogés du gouvernement perçoivent cinq (05) millions de francs (12x 5 millions= 60 millions de FCFA). Qui a dit que Boubou est un bon économiste ?

Dialogue syndical: les cheminots grévistes mettent fin à leur sit-in sur les rails

Le nouveau ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, Ibrahim Abdoul Ly, a pris à bras le corps le problème des cheminots. Nommé ministre, le 6 mai, sa première mission a été de convoquer le syndicat de la CDTM (Confédération démocratique des travailleurs du Mali) auquel les cheminots grévistes sont affiliés. Il est convenu entre le ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, M. Ly, le payement intégral des arriérés de salaires. Du coup, le sit-in prend fin. L’ancien administrateur de la société BAMABUS retrouve ses pénates dans ce gouvernement Boubou Cissé.

Fin du procès Amadou Haya Sanogo et compagnons: la nomination du général de division Ibrahim Dahirou Dembélé, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, met fin au jugement de Sanogo. En catimini IBK est en train de réhabiliter certains proches du CNDRE

On sait que le procès des membres de la junte ex-CNDRE commencé, le 27 novembre 2017, à Sikasso a été interrompu pour des raisons de procédures soulevées par les avocats de la défense n’aura plus lieu. La raison est toute simple: l’un de leurs accusés pour complicité est nommé, depuis le six mai (06) ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de division Ibrahim Dahirou Dembélé. Il ne reste plus qu’à libérer le général Amadou Haya Sanogo et ses compagnons.

Qu’est ce que le terrorisme ?

Le terrorisme selon Amadou Toumani Touré (ATT), C’est une menace d’autant que la faible capacité institutionnelle de nos Etats nous rend très vulnérables. Mais, surtout, parce que la pauvreté est un terreau fertile pour le terrorisme. Quand vous n’avez plus rien à perdre, vous êtes prêts pour toutes les aventures. Chez nous, on dit: «Le village appartient au chef de village, mais celui qui est prêt à mourir, sa vie lui appartient». Contre la menace du désespoir, on ne pourra rien. (Le Monde, 12 septembre 2002).

Rapport PNUD 2003: Que sera l’Afrique, en 2165 ?

Selon le rapport 2003 du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), l’Afrique, si elle suivait la tendance actuelle, devrait attendre l’année 2129 pour assurer l’accès de tous à l’école primaire, 2147 pour diviser par deux l’extrême pauvreté, 2165 pour réduire des deux (02) tiers la mortalité infantile, toujours proche, en 2003, de 100 pour 1000 en France).

Qu’a tiré l’Afrique de cette expérience de démocratie transférée ?

Selon Sylvie Brunel, professeur de géographie du développement, le désordre certes, mais un désordre fécond, avec l’apparition d’une presse libre (quand elle n’est pas achetée ou muselée par le pouvoir en place), le foisonnement de la pensée et des initiatives.

Pourtant, dans la plupart des pays, l’imposition par l’extérieur d’une démocratie formelle, définie par le multipartisme et l’organisation d’élections plus ou moins régulières (plutôt moins que plus: les électeurs fictifs, le bourrage des urnes, le trucage des résultats, l’intimidation des opposants sont fréquents), se traduit par la multiplication de partis dont la justification et la légitimité se fondent parfois sur un prétendu communautarisme ethnique.

Pour calmer le mécontentement de populations paupérisées, d’une jeunesse prête à se lancer dans toutes les aventures parce que privée de perspectives, les partis politiques sont passés maîtres dans l’art de canaliser l’agressivité sur des boucs émissaires perçus comme étrangers: minorités ethniques désignées comme allochtones, Fonds monétaire international (FMI), voire anciennes métropoles.
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