Le Premier ministre, chef du gouvernement, Dr. Boubou Cissé, à l’entame de ses propos ce samedi, a remercié l’ensemble des participants pour avoir répondu à son appel afin de trouver des solutions pertinentes pour sauver de l’école malienne.
Dans sa déclaration introductive, il ferra appel aux ressorts culturels de la nation malienne et à la conscience collective de l’ensemble des acteurs.
« Je pense que chacun ici est conscient que notre pays, notre cher Mali, traverse une zone de turbulence. C’est une période pendant laquelle certains faits et gestes pourraient faire douter de la solidité du Mali en tant qu’Etat, même en tant qu’Etat-Nation. C’est un doute que nous devons chasser, en puisant dans le fond de nous-mêmes, pour faire vibrer le sentiment d’appartenance au Mali, ce sens patriotique qui a permis à nos ancêtres de créer l’Empire du Mali, au Père de l’indépendance de nous délivrer de l’emprise du colonialisme et d’acquérir notre indépendance, et aujourd’hui à nos vaillants soldats de protéger l’intégrité de notre territoire au risque de leurs vies » a déclaré le Premier ministre.
Permettre aux enfants maliens de retrouver les chemins de l’école est une impérieuse nécessité pour donner une nouvelle impulsion à l’école malienne.
« Chacun ici sait que ce qui est important ce n’est pas de sauver l’année scolaire mais bien de sauver l’école malienne. Mais il est difficile de sauver l’école malienne s’il n’y a pas d’écoles. Donc il est important de permettre à nos enfants de reprendre le chemin de l’école pour que la discussion sur l’impulsion du système éducatif et le sauvetage de l’école malienne s’articulent sur le réel » termine le Premier ministre.