Suite à sa nomination dans le Gouvernement de mission, Dr Timoré Tioulenta, le ministre de l’Education nationale, accompagné d’une forte délégation a effectué le vendredi 10 mai, une visite de courtoisie auprès des différents partenaires sociaux de son département. Au nombre desquels, l’Union Nationale des Enseignants Retraités de l’Education et de la Culture (UNEREC), la Fédération Nationale des Associations des Parents d’élèves et étudiants du Mali (FENAPEEM) et les Syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016.
Cette visite de courtoisie du ministre rentrant de l’Education nationalea concernéentre autre, le siège de la FENAPEEM à Faladiè et la Maison de l’enseignant. Partout où il est passé, il n’a pas manqué de demander la main tendue et l’accompagnement de tous.
Pour le ministreTioulenta, cette démarche relève de la légitimité traditionnelle.
« Nous sommes dans un pays à valeurs profondes, nous ne pouvons déroger à des principes fondamentaux qui ont fait la valeur et la grandeur de ce pays. C’est un devoir et il s’agit de continuer la mission qui est entamée pendant de longues années. Celle de la qualité et du civisme à l’école et de la citoyenneté pour le développement de notre pays » , a-t-il-affirmé.
Une fois chez les enseignants retraités, Dr Timoré Tioulenta, a exprimé respectueusement ses remerciements à ses ainées de l’UNEREC pour l’accueil chaleureux. En leur faisant savoir que cette tâche dont il a lourde responsabilité de mener aujourd’hui, est le leur. C’est pourquoi, « je suis venu me remettre à votre charge. Je serais derrière vous et faire ce que vous souhaiterez. Et davantage faire ce que vous avez fait avant » a-t-il déclaré.
En montrant une fois de plus sa marque de considération à ses collègues retraités enseignants, il a fait savoir que leur mission de gage continue et avec celle du Chef de l’Etat. L’occasion pour lui de solliciter leur accompagnement pour la réussite de ses missions. Cela, en vue d’offrir au Mali une école de qualité, civile et civique et de promotion de talents.
En s’adressant aux parents d’élèves, réunis au sein de la Fédération Nationale des Associations des Parents d’élèves et étudiants du Mali (FENAPEEM), le ministre Tioulenta dira que le pays se trouve aujourd’hui dans un contexte aussi difficile que seule l’union reste indispensable. Surtout de la part de ceux qui avaient combattu ensemble pour la qualité de l’éducation. C’est pourquoi, il dira que tous les syndicalistes doivent rêver du meilleur devenir des enfants.
« Je suis venu apporter ma petite pierre pour le meilleur. J’en suis sûr que votre conviction est celle du Président de la République », a-t-il souhaité. Avant de leur rassurer sur son entière disponibilité.
Aux syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016, le ministre a rendu un vibrant hommage aux enseignants victimes de la barbarie. Il a lancé un message aux enseignants de se donner la main pour prendre des dispositions de faire en sorte que tous les enseignants victimes ne se sentent pas abandonnés.Et de rassurer sur l’accompagnement de son département.
« L’année scolaire est déjà adulte. Ne la laisse pas se courber. Car le redressement demande autant d’efforts. Je vous invite à l’ensemencement de l’espoir», a-t-il demandé aux enseignants.
Mamadou Lamine Diarra, président de l’UNEREC, non moins président de la FENAPEEM, a précisé d’abord que leur association a été créé en 1960 par l’ancien président Modibo Keïta. Il a souhaité que cela soit une continuité pour servir de partenaire d’échange avec le ministre.
Par la suite, il s’est dit honoré par la présence du ministre dans leurs locaux. Toute chose qui explique, selon lui, leur joie d’échanger avec le nouveau ministre qu’ils ont d0éjà vu à la tâche bien avant aujourd’hui. Avant de lui souhaiter beaucoup de succès avec ses collaborateurs, le président des parents d’élèves, a indiqué au ministre Tioulenta que la tâche n’est certes pas facile. Surtout que cela est connu de tous : « Aujourd’hui dans le secteur de l’éducation, nous avons toutes sortes d’enseignants. Ce métier est devenu un domaine de placement. Certains viennent par vocation, pour d’autres, c’est avoir de l’argent », a-t-il déclaré.
Reconnue pour son utilité publique, selon son président, la FENAPEEM n’a pas cédé à ce qu’elle soit dissoute. « Mais nous continuons d’exister, car nous sommes la première association de la société civile du Mali », a-t-il indiqué. Par sa voix, les membres de la FENAPEEM ont rassuré au ministre leur soutien. Ils ont promis que laFENAPEEM sera le caneton pour le soutenir. Et malgré les quelques difficultés qui subsistent, ils ne cesseront d’apporter leur appui à l’éducation nationale, a dit M. Diarra.
De son côté, AdamaFomba, Secrétaire général des syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016, après avoir remercié le ministre pour l’honneur et pour sa marque de considération, dira que cette visite de courtoisie n’est pas une surprise pour eux connaissant les problèmes qu’ils font face. Il a rassuré au ministre leur entière disponibilité et de leur accompagnement pour le bien de l’école malienne.