Le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) ne se reconnait plus dans la Coalition des forces patriotiques (Cofop). Le parti du député Oumar Mariko réaffirme son appartenance totale à l’opposition politique, démocratique et populaire malienne. Il lance un appel solennel à toutes les forces patriotiques qui ne se reconnaissent pas dans l’accord politique et qui ne soutiennent pas le gouvernement actuel à se joindre à lui et à s’engager résolument dans la lutte en vue de perspectives heureuses pour le peuple malien.
La formation du gouvernement de large ouverture a eu raison de plusieurs regroupements politiques. Si le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) fait un semblant d’unité, la Coalition des forces patriotiques n’a pas résisté à la participation de certains de ses membres au gouvernement.
“La Cofop s’est jusqu’à ici réclamée de l’opposition, alors que l’accord politique de gouvernance, en son article 18, exige de tout signataire un soutien politique aux actions du gouvernement. C’est un paradoxe pour nous. Puisqu’un tel accord enlève aux signataires toute qualité d’opposant. C’est pourquoi les délégués Sadi à la Cofop ont régulièrement rejeté ledit accord et rendu compte au bureau politique qui les a mandatés”, justifie le parti Sadi. Pour être cohérent, le bureau politique Sadi, en sa réunion extraordinaire du 11 mai 2019 à son siège, s’est démarqué de la signature de l’accord politique du 2 mai 2019, qui n’engage nullement le parti Sadi.
“Par conséquent, le parti Sadi réaffirme son appartenance totale à l’opposition politique, démocratique et populaire malienne, et lance un appel solennel à toutes les forces patriotiques qui ne se reconnaissent pas dans cet accord et qui ne soutiennent pas le gouvernement actuel à se joindre à lui et à s’engager résolument dans la lutte en vue de perspectives heureuses pour notre peuple”. ... suite de l'article sur L’Indicateur Renouveau