Le fils de l’ancien premier ministre Mohamed Ag Agamani a un carnet d’adresses très fourni. Mais est- ce que cela est assez pour mettre l’Ageroute sur les rails ? Certainement pas, compte tenu de sa méconnaissance de la structure, tant chère pour l’Etat malien.
Ce n’est pas tout, l’homme a hérité d’un environnement pas trop favorable à lui car il est entouré des hommes qui sont incapables de l’aider à mettre le bateau Ageroute sur les rails. Pas trop étonnant que la structure tombe en chute libre selon cet ancien de l’Ageroute qui estime que la structure devrait être confiée à un cadre valable de la boite capable de mobiliser le ressources nécessaire plutôt que Mohamed Attaher Ag Agamani qui bénéficie du soutien et de son père Mohamed Ag Agamani et d’une bande de jeune organisée. Toute chose qui selon notre interlocuteur va garantir l’échec de la structure.
Il nous revient que le directeur général de l’Ageroute n’arrive pas à collaborer d’une manière efficiente avec la direction nationale des routes et le cabinet de son ministère de tutelle. Cet état de fait va rendre encore la tâche difficile au jeune nouveau directeur général, surtout que l’agence d’exécution d’entretien routier (AGEROUTE) n’a pas bonne presse. Il lui est reproché d’être le maillon faible en termes d’entretien routier. La question qui taraude l’esprit de bon nombre d’usagers du Mali est de savoir quand est ce que le nouveau directeur s’imprègnera des problèmes de l’agence et faire face aux défis tellement nombreux qui attendent. La grogne sociale est au bout de la porte, l’hivernage… Il y’a urgence….