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DGI : un gap de plus de 215 milliards
Publié le mercredi 15 mai 2019  |  Le Reporter
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© aBamako.com par A S
Visite du Ministre des Finances dans des centres d`impôts de Bamako
Le Ministre de Finances à visité certaines directions d`impôts de Bamako, le Mardi 2 Septembre 2014
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Pour un objectif annuel initial de recettes de 845,602 milliards de Fcfa, assigné à elle par les plus hautes autorités, en 2018, la Direction générale des impôts (DGI) a pu réaliser, au 31 décembre dernier, 629,817 milliards de Fcfa, soit un taux de 74,48% et un gap de 215,785 milliards de Fcfa. Une contreperformance qui justifie en partie l’incapacité de l’Etat à assumer ses engagements financiers ou à s’aventurer dans d’autres avec les acteurs sociaux.

Les félicitations Guterres

Le jeudi 2 mai 2019, un accord politique a été signé à la primature sise à la cité administrative de Bamako entre le chef du gouvernement, Dr. Boubou Cissé et la classe politique. 72 heures après la signature dudit accord, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a fait une déclaration, le 6 mai 2019, pour se féliciter de la signature d’un accord politique entre le gouvernement et les partis d’opposition qui a été suivi par la formation d’un cabinet inclusif. Par ailleurs, le Secrétaire général réitère l’engagement des Nations unies à continuer à soutenir le peuple et le gouvernement du Mali dans leur quête de paix et de stabilité.

Les jalons du dialogue

Au cours d’une série de rencontres avec les partenaires sociaux, il a souligné la volonté du président de la République d’instaurer un cadre d’échanges pour la paix sociale. Le ministre du Dialogue social, du Travail et de la Fonction publique, Oumar Hamadoun Dicko, accompagné de son staff technique, a effectué une visite de prise de contact avec les centrales syndicales. Il s’est rendu successivement aux sièges de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), de la Confédération malienne du travail (CMT), de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), avant de se rendre au Conseil national du patronat.

Reportée mais tenue

Le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Dr. Boubou Cissé a décidé, lors de son premier conseil des ministres , «de faire tenir, le samedi 11 mai 2019 à partir de 10 heures au CICB, une importante rencontre regroupant les syndicats d’enseignants, les parents d’élèves, l’AMSUNEN, l’AEEM, les chefs coutumiers et religieux et les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale.» Selon le communiqué du conseil des ministres, ladite rencontre sera dirigée par Me Baba Hakib Haïdara, qui aura à ses côtés les ministres chargés du dialogue social et de l’école. Cette rencontre a été reportée et transformée en une autre tenue à la primature. Les syndicats des enseignants n’y ont pas participé. Parce qu’aucun département n’a pris contact avec eux.

Une saison pluvieuse normale

L’Agence nationale de la météorologie a organisé à Ségou, mercredi, un atelier de partage des résultats de la prévision saisonnière 2019. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le gouverneur, Biramou Sissoko. C’était en présence de la directrice générale adjointe de Mali-Météo, Mme Tandia Fanta Traoré. Les producteurs ruraux, les services techniques du développement rural et les hommes de médias de l’ensemble des régions de notre pays ont pris part à la rencontre. Il s’agissait pour Mali-Météo, à travers cette rencontre nationale, de partager les résultats sur la prévision saisonnière pour leur utilisation efficiente par tous les usagers.

Complicité ininterrompue

L’équipe gouvernementale mise en place par le Premier ministre Dr. Boubou Cissé a tenu sa session inaugurale de conseil des ministres, le mercredi 8 mai 2019, sous la présidence d’IBK, président de la République. À l’occasion, le chef de l’Etat a insisté sur l’indispensable nécessité de trouver des solutions aux problèmes d’insécurité, de justice et l’éducation. Ibrahim Boubacar Keïta a surtout saisi la circonstance pour rendre un vibrant hommage à son ancien chef du gouvernement, Soumeylou Boubèye Maïga. Pour IBK, lui et son ancien Premier ministre vont continuer à cheminer ensemble. IBK veut dire que sa complicité avec SBM sera ininterrompue.

La PCC est née

Le Pr. Clément Dembélé, lors de l’assemblée d’information de la Plateforme contre la corruption et le chômage au Mali : «Nous exigeons la déclaration de biens de tous les fonctionnaires, prévue par la loi au Mali». Face à l’urgence et pour sauver le Mali de toute forme de corruption, la Plateforme contre la corruption et le chômage au Mali (PCC) a tenu une assemblée d’information, jeudi 9 mai, dans la salle de conférence du Conseil national du patronat du Mali (CNPM). Durant laquelle, Pr. Clément Dembélé a exigé la déclaration de biens de tous les fonctionnaires comme c’est prévu par la loi au Mali.

Train de vie élevé : source d’injustice ?

Après le tout premier conseil des ministres de l’ère Boubou Cissé, Madame Barry Aoua Sylla, ministre déléguée auprès du Premier ministre, a souligné la nécessité de la réduction du train de vie de l’Etat comme une mesure incontournable pour les pouvoirs publics. Les avalanches de grèves et autres tensions sociales prennent souvent leur source à partir de l’injustice sociale entraînée par ce qu’on appelle : «les dépenses exagérées» de l’Etat.

Surprise et colère !

Quand la composition du gouvernement a été rendue publique, le 5 mai 2019, les Maliens étaient partagés entre les sentiments de surprise et de colère. Surprise, par le fait que les grands ténors de la classe politique ou leurs représentants n’y figuraient pas, mais aussi et surtout, colère, quand ils ont constaté le nombre pléthorique de ministres et le cumul par le Premier ministre de deux postes stratégiques du gouvernement : la Primature et le ministère de l’Economie et des Finances. Ce qui cache mal certaines intentions, ne saurait laisser indifférents certains observateurs.

Baber n’a pas été courageux

C’est désormais officiel : le gouvernement Boubou-I a failli connaître sa première grosse défection. En effet, le tout nouveau ministre de l’Intégration africaine, non moins secrétaire général du parti au pouvoir, Me Baber Gano, ne veut pas du département à lui confié par le président de la République. Dès sa nomination, dimanche 5 mai, il a qualifié, en présence de proches, cette décision présidentielle d’insulte à l’endroit du parti au pourvoir. Le parti qui, selon lui, a permis à IBK d’accéder au pouvoir et l’a sorti des griffes de Soumeylou Boubèye Maïga. Jusqu’au moment où nous bouclions, mercredi, Me Baber Gano n’avait pas encore effectué sa passation, donc avait refusé de prendre fonction. Cela, malgré les médiations dont on attend les résultats.

Environ 400 ménages soit 2000 personnes tous des réfugiés maliens sont de retour du camp N’Bera en République islamique de Mauritanie. Ils sont majoritairement ressortissants du cercle de Goundam, plus précisément du village Koïgouma dans la commune de Gargando. À leur retour, le gouverneur de Tombouctou s’est rendu sur place afin de s’enquérir de leur situation. Le gouverneur leur a offert 10 tonnes de riz, avant que les ONG et les autres humanitaires n’apportent leur appui. Ces réfugiés de retour ont passé des moments difficiles, les premiers jours de leur retour. Ils affirment que ce retour pourrait encourager d’autres Maliens du camp de N’Bera à leur emboîter le pas.

La révolte des femmes

Suite à la violation de la loi 052, plusieurs femmes sont en colère. C’est le cas Khady N’Diaye : «J’en souffre, je suis révoltée et très déçue. C’est ridicule. Nous avons été exclues depuis longtemps et pire, nous sommes même étiquetées comme des ‘moussorobatigui’. J’ai sonné l’alarme depuis longtemps, quand la basse cour est agitée, les mâles se font entendre et les femelles se tassent dans leur coin. Depuis le texte de l’accord, nous avons été ignorées, nos voix depuis longtemps sont étouffées et même méprisées. Nous clamons notre citoyenneté malienne et réclamons nos droits. Les femmes se sont trop sacrifiées pour ce pays. Pour se faire entendre, il faut une rébellion des femmes. Nous réclamons notre droit à la gestion de la chose publique ; c’est la loi 052 qui nous accorde ça. Si ce n’est pas respecter, on tape du poing ensemble sur la table. Une liste des femmes compétentes existe déjà».

Doublons

IBK : 6 Premiers ministres et 9 gouvernements. Plus de 200 ministres. Mais plus qu’un milliard de problèmes. Alors, où se trouve l’erreur ? Analysons juste et net : doublon ou méconnaissance ? Ministre du dialogue social, ministre de la cohésion sociale, ministre de la solidarité. Ministre de la culture, ministre de l’artisanat et du tourisme. Ministre des domaines et des affaires foncières, ministre de l’habitat, de l’urbanisme et du logement social. Ministre de l’éducation, ministre secrétaire d’État pour l’éducation nationale… Ministre des Maliens de l’extérieur, ministre des Affaires étrangères.

3 millions d’enfants seront vaccinés

C’est parti pour la campagne de vaccination contre la rougeole, une maladie virale très contagieuse classée parmi les principales causes de décès chez les enfants surtout ceux de moins de cinq ans. Le coup d’envoi a été donné mardi par le Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, sur le terrain Chaba de Lafiabougou, en présence des membres du gouvernement et de nombreux invités de marque.

Cstm et Cdtm ignorées

À défaut de former «un gouvernement de large ouverture» à la demande du président de la République, Dr. Boubou Cissé a formé un «gouvernement de mission». Pour la formation de ce gouvernement, la classe politique, dans son ensemble, a été associée au protocole d’Accord politique de gouvernance, signé le jeudi 2 mai, et à la mise en place dudit gouvernement. Mais, selon nos informations, les centrales syndicales, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) et la Centrale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM) n’ont pas été associées aux discussions autour de l’accord politique. Et n’ont donc pas été représentées dans le gouvernement.
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