Le Général français, à la retraite, Jean Bernard Pinatel, continue de faire le buzz sur les réseaux sociaux avec sa petite phrase assassine : « la situation ne se stabilisera que si Bamako consent à faire évoluer le statut de l’Azawad, car les touaregs et les peuls refuseront toujours de se soumettre aux noirs du Sud ».
En absence d’une réaction officielle, les Facebookeurs sont vent debout pour laver ce qu’ils considèrent comme un affront à un vécu séculaire, un et indivisible.
Ineptie d’un vieux général raciste de 80 ans au bord de la sénilité et qui depuis 30 ans est à la retraite ou message voilé d’une France qui dévoile enfin au grand jour son dessein ?
Sito Dia : Dis au général français que le Mali ne dispose pas un système racial… L’avènement des problèmes du Mali est source externe, notamment la Libye et il doit certainement savoir qui a détruit la Libye…. Donc, il connaît peu du Mali.
Hamadi Traore : Je pense qu’il est plus que temps de regarder la réalité en face afin de sortir du déni. Si cette partition peut mettre fin au sang versé d’un autre malien, alors qu’il en soit ainsi. Cette situation n’a que trop duré.
Sagaba Konaté : Les dirigeants maliens travaillent dans la logique de faire appliquer la volonté de la France, malgré tout, ils ne font rien pour prouver le contraire.
Koné Issiaka Sekou : Diviser pour mieux régner. C’est plus qu’une insulte, c’est ce qu’ils ont toujours ancré dans la tête des différentes communautés dans plusieurs pays. Exemple le Rwanda.
Diadie Diabira : Dans un pays normal : son ambassadeur est sommé de s’expliquer. Dans un pays normal : le ministre des Affaires étrangères monte au créneau.
Dans un pays normal : le président de la République est outré.
Mais, le Mali est tout sauf un pays normal…
Soye Traore : Mais pourquoi ces gens osent tenir de tel propos sur notre pays ?
C’est quand même fort de café. J’ai toujours pensé et dit que ces gens ne sont que des pompiers pyromanes.
Sincèrement s’il a dit ça, il doit être convoqué par nos autorités pour explication et être poursuivi par notre justice pour appel à la haine ethnique et raciale, atteinte à la sûreté de l’État.
Les mots me manquent pour exprimer ma colère.
Haïdara Chérif : Quelle insulte! Quelle audace! Mais, il ne dit que ce que la France officielle dit officieusement. Rares seront les réactions des autorités maliennes oppositions comme gouvernant, prétendus révolutionnaires comme surnommés activistes.
Oumou Boubacar Traoré : Ça veut dire quoi ça ? C’est la France qui a mis cette idée raciste dans la tête des Touaregs et des peulhs avec qui nous avons toujours vécu en harmonie. Nous sommes des frères inséparables.
Shérif Wilibaly Guindo : Il vient tout simplement d’avouer, le non-dit du problème malien, particulièrement du Nord et du centre (avec la bénédiction de la France).Le djihadisme n’est qu’une simple comédie…
Cheick Oumar Sow : Aucune déclaration d’intimidation ou d’intoxication ne nous fera abandonner aucune parti de notre territoire aux mains des mercenaires terroristes Islamistes du Mnla, de la Cma Libyenne envoyée au Mali pour massacrer le peuple malien, depuis 2012 jusqu’à présent au solde de la France et son Onu-mafia.