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ADEMA-PASJ : Bill lance les hostilités
Publié le dimanche 19 mai 2019  |  Mali Tribune
Point
© aBamako.com par Androuicha
Point de presse de présentation de la 7e édition d`AFRICITES
Bamako, le 29 octobre 2015. A un mois du début de l`édition 2015 d`AFRICITES qui se tiendra à Johannesburg en Afrique du Sud du 29 novembre au 4 décembre 2015, le président des municipalités du Mali, M. Boubacar BAH dit Bill a, à travers le ministère de la Décentralisation et de la Ville, tenu un point de presse pour présenter l`évènement.
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Farouchement opposé à la direction de l’Adéma-PASJ pour un soutien à la candidature d’IBK à la derrière présidentielle, le nouveau ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Bah dit Bill jure aujourd’hui de reprendre le contrôle du PASJ. Une crise couve.



Opposé à un soutien de l’Adéma-PASJ au président IBK, pour son second mandat, Bill se retrouve au gouvernement en qualité de ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation. Sitôt nommé, il s’est empressé d’annoncer urbi et orbi qu’il ne doit pas sa place au parti. Pire, dès sa nomination, il a ouvert les hostilités contre la direction du parti. Il a commencé par rencontrer le groupe parlementaire Adéma, en insistant sur la présence de l’honorable Hamada qui était dans son camp contre IBK.

Après, le président du parti, comme cela se fait habituellement, a voulu rencontrer les ministres Adéma. Bill a été aux abonnés absents. Il jure partout où il passe, la main sur le cœur, de reprendre le parti à Tiémoko Sangaré. Celui-ci, président du parti, avait dû ramer dur pour amener l’Adéma à un soutien à IBK. La nomination de Bill peut-elle être interprétée comme un désaveu ou une disgrâce de Tiémoko ? En tout cas, Bill fait tout pour faire passer la situation comme telle et veut profiter en pour reprendre le parti.

Autant dire qu’à un moment où on cherche et on obtient l’accalmie au sommet de l’Etat pour faire face aux grands dossiers de l’heure, la première averse ne manquera pas de venir d’un grand parti de la coalition, l’Adéma, qui n’a pas fait l’économie d’une crise.

Une crise interne qui ne manquera pas d’être institutionnelle si IBK ne siffle rapidement la fin de la récréation et ne reprécise à chacun ses limites.

Alexis Kalambry

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