Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Haut conseil des Maliens de France : Qui veut encore créer du désordre ?
Publié le dimanche 19 mai 2019  |  La Sirène
Comment


Au haut conseil des Maliens de France alors que tout est fin prêt pour aller à une assemblée générale devant mettre en place un nouveau bureau ce 19 mai, une autre assemblée pour les mêmes motifs est annoncée par une autre entité pour le 18 mai. Bicéphalisme ? Eh non, un ancien président du bureau veut tout simplement créer du désordre et forcer son retour alors qu’il a été destitué pour fautes graves. Son nom est Hamedy Diarra.
Hamedy Diarra a été élu président du Haut conseil des Maliens de France en 2014. Mais sa présidence n’aura duré que deux ans sur le mandat de 5 ans qu’il devait achever. En 2016, Hamedy Diarra est destitué par les mêmes voix qui l’avaient élu en 2014.
Pour motif de sa destitution, il est reproché à Hamedy Diarra des faits de malversations financières sur la cotisation des associations. De ce fait Il est remplacé par son vice-président, Demba Diabira à la suite d’une assemblée conformément aux textes du Haut conseil des Maliens de France. Et c’est ce bureau dirigé par M. Diabira qui organise son assemblée générale élective le 19 mai.
Alors qu’il a été destitué en commun accord avec l’ensemble des associations qui ont voté pour lui en 2014, Hamedy Diarra a tenté de faire recours à la justice en solo pour contester sa destitution. L’autre camp s’est vu alors dans l’obligation de porter plainte contre lui. Deux plaintes sont introduites contre la personne de Hamedy Diarra : La première plainte, a-t-on appris, pour détournement de fonds du HCMF pour ses besoins personnels et l’autre pour escroquerie au jugement.
En clair, Hamedy Diarra est accusé d’avoir introduit des faux documents auprès de la justice française qui, semble-t-il, lui aurait donné raison
Fausse guerre de légalité
C’est sur la base de ce jugement sur le sol français qui lui aurait donné raison au regard des textes et lois de la Gaule, que Hamedy Diarra n’entend pas lâcher son appartenance à la présidence du Haut conseil des Maliens de France. Pour le camp qui l’a destitué en 2014, c’est avec des faux documents que Hamedy Diarra s’est plaint à la justice française : ‘‘En effet après des recherches auprès de la Préfecture de Bobigny, le HCMF a découvert que tous les documents produits par Hamedy Diarra pour justifier sa présidence sont faux et leur caractère frauduleux est attesté par la Préfecture. Les statuts légaux du HCMF sont ceux de 2008 qui comportent le tampon de la Préfecture. Les procès-verbaux produits par Hamedy Diarra lors du débat judiciaire sont également faux et sont inconnus de la Préfecture.’’, peut-on lire dans un communiqué rendu public pour la circonstance.
Pour le camp Hamedy Diarra, le camp de Demba Diabira manque de légitimité et de légalité et ne jouit que la reconnaissance du bureau mère qu’est le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur, présidé par Habib Sylla. Une version démentie par le camp de Demba Diabira qui se dit être reconnu par la diplomatie franco-malienne.
Une correspondance en date du 20 décembre 2016 du ministère malien des affaires étrangères adressée à l’ambassade du Mali en France et dont nous avons reçu copie, reconnait le bureau de Demba Diabira et le conforte de toute légitimité.
Pour juste créer du désordre
Du moins, c’est ce que l’on est tenté de croire au regard de l’agissement fort regrettable de M. Hamedy Diarra qui avait pris congé de toute activité au nom du haut des Maliens de la France depuis sa destitution en 2016. Il nous revient que ce n’est qu’à l’annonce de l’Assemblée générale élective du 19 mai qu’il a lui aussi pris l’initiative d’organiser une autre assemblée élective le 18 mai.
Pour beaucoup d’observateurs bien avertis, l’objectif de Hamedy Diarra est de créer du cafouillage en vue d’empêcher le renouvellement du bureau du haut conseil des Maliens de la France, un processus dont il est lui-même exclu d’office.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment