Suite à la forte pluie diluvienne qui s’est abattue sur la capitale le vendredi à l’aube, les effets secondaires du changement climatique n’ont pas tardé à se manifester à la grande surprise de tous. A Bamako et dans les quartiers périphériques, un grand nombre de personne a perdu la vie, des voitures ont été emportées par les vagues, la cupidité des maires a fait surface au vu de tous. Et comme miracle des poissons étaient plus que visibles sur le bord du fleuve Niger à Baguineda et environnants.
Plus loin de Bamako, à une vingtaine de kilomètres, à Baguineda, sur les rives du fleuve Niger, ce sont les poissons frais qui se sont manifestés en sortant de l’eau. Un phénomène très étrange, les enfants et quelques adultes curieux ont fait irruption sur les berges du fleuve pour se servir du poisson d’eau douce. Voilà pourquoi, le tarif du kilogramme du poisson a grandement baissé le temps d’une journée. D’après les Bozos et Somonos, seigneurs de l’eau, c’est la grandeur du Tout puissant qui est pointé du doigt, à chacun de méditer sur cette apparition étrange des poissons en plein air. Mais d’autres expliquent que c’est de la saleté qui est rentrée dans l’eau, du coup les poissons se cherchaient. Selon cet environnementaliste, c’est loin d’être un miracle, comme c’est une première pluie et que la ville est sale, ce sont des corps étranges qui ont fait leur apparition dans l’eau. Du coup, les poissons se cherchaient et d’autres n’ont pas eu autre choix que de flotter à un niveau où il était facile de les voir. Est-ce des conséquences sur la santé des consommateurs ? Non selon notre interlocuteur qui estime que sa consommation ne fait rien sans donner plus de détails.
Sur un autre plan, Jusqu’à nos jours, personne ne sait le nombre exact des morts et l’immensité du désastre. Pourtant cette alerte devrait suffire pour servir de leçon aux plus hautes autorités en vue de prendre des mesures qui s’imposent pour épargner la population de vivre le drame prévisible pendant l’hivernage qui profite à l’horizon. Le passage de l’eau reste son chemin. Pour rien au monde, les zones inondables ne doivent être morcelées à plus forte raison être vendues