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Moulaye Ahmed Boubacar au sujet de la production cotonnière : « La qualité et la quantité du coton est notre combat »
Publié le mardi 21 mai 2019  |  La Preuve
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier pour l`opérationnalisation d`un Cercle de Réflexion Economique (CRE) au Mali
Bamako, le 18 décembre 2018. L`hôtel Sheraton a servi de cadre à un atelier pour l`opérationalisation d`un Cercle de Réflexion Economique (CRE) au Mali. C`est le ministre du développement industriel et de la promotion des investissement M. Moulaye Ahmed Boubacar qui a présidé la cérémonie d`ouverture de ces assises.
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Le mardi 14 mai 2019, à l’hôtel Olympe, les représentants de l’Association des producteurs de coton en Afrique (Aproca), réunissant 15 pays, se sont réunis sur la fixation du prix du coton. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Agriculture.

Ils sont venus de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, de la Gambie, de la Zambie, de la Guinée Conakry, du Tchad, du Centrafrique, du Ghana, de l’Ouganda, du Togo, du Cameroun, de la Guinée Bissau, du Sénégal, du Bénin et du Mali pour cette rencontre susceptible de poser des actes majeurs dans l’avenir de la production cotonnière en Afrique.

Ovationné par l’assistance dès sa prise de parole, le nouveau ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar, a remercié le président de la fédération des coopératives des producteurs de coton du Mali, Bakary Togola, ainsi que les autres membres de l’Aproca pour cette belle initiative. Selon lui, de façon générale, les problèmes des filières cotonnières en Afrique ne peuvent laisser personne indifférent, surtout quand on sait l’impact combien important de cette culture sur l’économie des pays et sa contribution dans la lutte contre la pauvreté.

En ce qui concerne le Mali, le coton occupe une place centrale dans la marche globale de notre pays vers le développement.
Ces trois jours offrent un espace d’échanges d’expériences sur les mécanismes de fixation des prix d’achat du coton graine et de cession des intrants aux producteurs dans vos différents pays. Ils devront aussi permettre d’adopter les meilleures approches de négociation pour l’obtention de meilleures conditions de prix au profit de ’’vos membres’’. En s’adressant ainsi aux représentants des 15 pays, il dira : « C’est le lieu de mettre un accent particulier sur les questions de la quantité et de la qualité, sans doute les plus importants facteurs qui déterminent la fixation de tout prix. Ces deux aspects concentrent en même temps toutes les problématiques auxquelles sont confrontées aujourd’hui nos filières cotonnières. Et ceci est notre combat ».

Le ministre a par ailleurs souligné que la réponse passe, entre autres, par l’adoption de meilleures pratiques de gestion de la culture du coton, une façon plus rentable et saine de cultiver le coton afin de diminuer les impacts environnementaux, tout en améliorant les bénéfices économiques et sociaux pour les responsables et représentants eux-mêmes et pour l’ensemble des producteurs agricoles.

Pour Bakary Togola, président de la confédération nationale des sociétés coopératives des producteurs de coton du Mali, non moins secrétaire général de l’Aproca, et président de l’Apcam, il n’est un secret pour personne que l’Afrique occupe une place importante dans la production cotonnière mondiale. Par contre, il est déplorable de constater l’incapacité du continent à maîtriser et exploiter cette richesse inestimable, a-t-il déploré. À cet effet, dans le même registre, il dira qu’il est temps que l’Afrique prenne son autonomie et se focalise sur la production, la transformation et la commercialisation du coton.

Selon le secrétaire permanent de l’Aproca, Djimé Sangaré, il est primordial de converger les efforts pour qu’ensemble les acteurs de la filière cotonnière deviennent de vrais professionnels, chacun au niveau de son segment. Conscient de cet état de fait, il a estimé que cet atelier doit permettre aux acteurs impliqués de démontrer ainsi leur ferme volonté d’assumer leur responsabilité dans l’amélioration des revenus des producteurs, afin de leur permettre de vivre décemment de leurs productions.

Adama TRAORE
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