Le vérificateur général est déjà passé dans cette structure pour dénoncer la mauvaise pratique de gestion. Pis les populations riveraines de la zone industrielle n’arrêtent pas de se plaindre des odeurs des eaux usées des usines, au point G où la population vit avec les risques de contamination et d’infection des eaux usées de l’hôpital. A ce rythme, Bamako ne sera jamais Kigali comme le souhaite le président IBK
Et partout où cette structure de traitement des eaux usées intervient ou doit intervenir, la gestion de Mme Sangaré ASIAN SIMA a toujours été décriée. Mais malheureusement les différents ministres de tutelle de l’environnement ont fermé les yeux face aux cris et le ras- le-bol des citadins, la non performance et le manque de résultat de l’ANGESEM pour des raisons pas connues.
Mais déjà depuis plus de 4 bonnes années Mme SIMA a montré ses limites en matière d’innovation et de performance de l’Agence. Comme elle a l’habitude de dire mieux vaut se cacher pour mieux vivre au Mali. Mais elle oublie que c’est un service public qui a besoin de faire sa propre promotion, de sensibiliser et d’éduquer la population en matière de la gestion des eaux usées, des boues de vidanges, des eux des teintureries, les eaux usées biomédicales des hôpitaux…
Cette fois – ci avec l’arrivée du Ministre Amion Guindo à la tête du département de l’environnement et avec les nouvelles instructions du Président de la République d’assainir Bamako de ses ordures solides et liquides, Mme la Directrice, Mme ASIAN SIMA a du pain sur la planche, pour qui connait Hamion Guindo. C’est un monsieur qui ne fait pas de complaisance parce qu’il tient à son image et à sa carrière politique.
La première mesure que M le Ministre doit faire pour ne pas tomber dans les mêmes erreurs que ses précédents, c’est d’envoyer une équipe d’inspection, une mission de contrôle, un audit dans toutes ces structures rattachées, principalement à l’ANGESEM pour avoir une idée de la gestion des deniers public de l’état de ces cinq (05) dernières années écoulées.
La deuxième est de nommer à la tête de ces différentes structures des cadres valables, neutres, qui ne trainent pas de casserole derrière eux puisqu’il s’agit de rendre Bamako la ville coquette comme KIGALI, une ville enviée par IBK. La troisième et la toute dernière mesure, c’est de faire l’ANGESEM une agence vitrine, un modèle parmi tous ses services rattachés, car l’avenir et la survie des espèces aquatiques qui vivent dans les fleuves Niger et Sénégal y dépend, en outre le cadre de l’environnemental ou vivent les êtres vivants(les Hommes) est aussi menacé, d’où une bombe silencieuse à retardement dont le ministre de l’environnement doit désamorcer le plus vite possible pour le bonheur de tous les Maliens.
Le Ministre Amion Guindo arrivera-t-il là où de ses prédécesseurs ont échoué surtout en ce qui concerne le traitement et la gestion des ordures liquides de notre pays, un domaine dans l’oubliette.