La capitale malienne et certaines villes de l'intérieur enregistrent chaque année des inondations pendant l'hivernage. N'est -il pas temps de situer les responsabilités, afin d'apporter des solutions idoines ?
Les responsabilités des inondations sont partagées.
D’une part, c'est le lit du fleuve qui est bouché, empêchant l'eau de suivre son cours normal. Certaines personnes n’hésitent pas à déverser aussi des ordures dans le fleuve. Dans ce cas, c'est toute la population qui est interpellée à suivre les bonnes règles de conduite dans la Cité.
D’autre part il y a la part des autorités communales avec à leur tête les maires qui attribuent des parcelles à usage d'habitation au bord des marigots.
Les caniveaux sensés servir de passage de l'eau sont bouchés par les ordures. En cas de pluie, les dégâts sont inestimables.
Il est temps que les autorités et les populations prennent conscience car à cause de l'intérêt personnel de certains individus, au detriment des braves populations.
Les ONG qui interviennent dans l'entretien des berges du fleuve Niger doivent intensifier la sensibilisation auprès des populations riveraines, afin qu'elles abandonnent certaines mauvaises pratiques.
Les inondations à Bamako nous interpellent tous. Donc nous devons en faire un problème commun. L'État doit prendre ses responsabilités en détruisant les constructions illicites faites sur les bordures du fleuve et dans le lit des marigots et en cherchant d'autres sites d'habitation pour réloger les propriétaires