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Répartition des services publics aux départements ministériels : Le champ d’action de Hamandoun Konaté nettement réduit
Publié le jeudi 23 mai 2019  |  Le Pays
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Le Ministre Hamandoun Konaté, même s’il a produit des résultats concrets dans le département de la solidarité et de l’action humanitaire depuis 2013, il lui sera difficile cette fois-ci, dans le gouvernement du Dr Boubou Cissé, de réussir comme avant. Les raisons : son champ d’action a été nettement réduit ou du moins les instruments opérationnels qu’il disposait lui ont été enlevés.

Ministre de la Solidarité et de l’Action Humanitaire depuis 2013, le maintien de Hamandoun Konaté dans le gouvernement du Dr Boubou CISSÉ est objectif vu les résultats concrets qu’il a produits conformément aux missions qui lui avaient été confiées dans le cadre de l’action gouvernementale.

Cet homme au parcours quasiment dédié aux actions de lutte contre la pauvreté est en terrain connu avec le nouveau portefeuille qui vient de lui être confié. Il s’agit du ministère de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté.

Mais le constat : il pourra difficilement accomplir les missions qui lui sont confiées. La raison est simple : son champ d’action a été nettement réduit ou du moins les instruments opérationnels qu’il disposait lui ont été enlevés à l’occasion d’une réunion de cabinet qui a procédé à la répartition des services publics aux départements ministériels.

La surprise fut générale quand Hamadou KONATÉ s’en est sorti presque avec un seul service rattaché à son département. Il s’agit de sa Direction des Finances et du Matériel (DFM). Toutes les autres attributions n’accordent aucun atout franc permettant au ministre KONATÉ de faire face aux nombreux challenges dans le domaine de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté.

Rappelons qu’être nommé ministre dans le contexte que le Mali connait aujourd’hui est sans conteste l’expression d’une grande confiance que le Chef de l’État et son Premier ministre placent en celui qui en fait l’objet.

Cependant, faudrait-il encore créer les conditions idoines susceptibles de conduire vers une prise en compte effective des attentes des populations. Il est regrettable que dans la situation actuelle, comme nous l’annoncions ci-dessus, les marges de manœuvre de l’actuel ministre en charge de la solidarité et de la lutte contre la solidarité sont nettement réduites pour mener à bien sa mission.

Pour permettre au ministre de bien réussir ses missions, il faudrait que cette « erreur » de répartition soit revue.

Boureima Guindo
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