La population de Point G vit un déficit en eau potable, le délestage peut durer des jours. Les femmes et les enfants sont les plus touchés. Le quartier ne dispose que de deux forages.
Ici au Point G, la pénurie peut durer des jours, et elle n’est accessible que tard dans la nuit. Certaines familles laissent leurs robinet ouverts afin d’avoir ne reste qu’un seau d’eau de ce liquide précieux, peu de familles sont abonnées à la Somagep. Les fontaines pullulent dans le quartier, mais cela fait des jours qu’elles sont à sec.
Les jours où l’eau est accessible la journée, est rare et ces jours-ci, les femmes se chamaillent entre elles car personne ne veut retourner chez soi les mains bredouilles après des heures d’attentes. Quand aux enfants, ils passent toute la journée à faire des vas et vient avec des pousses-pousses autour des bornes fontaines entre l’hôpital, la Faculté de médecine et leurs familles.
Il n’existe que deux forages au Point G, l’un dans l’hôpital et l’autre dans la cour de la Faculté de médecine, ce qui rend la situation encore plus difficile. Souvent, les responsables de ces deux lieux chassent les femmes et les enfants disant que le forage de l’hôpital est pour les malades de la dialyse et celui de la faculté pour les étudiants du campus.
En cette période de carême où les besoins en consommation d’eau pour la cuisine et les travaux ménagers sont fondamentaux, des hommes ne restent pas les bras croisés. Certains partent chercher de l’eau jusqu’à Koulouba.
Avec cette pénurie, les femmes ne peuvent pas s’offrir le luxe de faire la lessive le jour, toutes attendent que l’eau leur soit accessible afin de ne pas épuiser le peu de réserve qu’elles économisent pour la cuisine.