Le torchon ne cesse de brûler entre la direction de la CMA et une grande partie de sa base. Celle-ci n’hésite pas à exprimer sa frustration estimant avoir été sacrifiée sur l’autel des intérêts particuliers et partisans.
En effet, les ex-combattants recalés dont la plupart sont issus des rangs des ex-rebelles de la CMA sont très mécontents de leurs leaders qu’ils accusent d’être complaisants envers la décision qui les prive d’intégrer l’armée.
Tout en rejetant l’insertion socioprofessionnelle promise par les autorités, ces ex-combattants se disent déterminés à entreprendre des actions pacifiques afin d’être mis dans leurs droits.