Selon Oumou Diarra dite Dièma, célèbre animatrice de l’émission 20/20 et bien d’autres sur la Chaine II, l’hygiène menstruelle ne concerne pas uniquement la jeune fille, mais tous son entourage singulièrement sa mère qui doit lui servir de guide, de conseillère et de confidente.
Les premières règles marquent la fin de la puberté féminine. De nos jours, 95 % des adolescentes sont réglées avant 14 ans, ce qui fait que l’âge moyen des premières menstruations est de 12 ans et demi. C’est le plus souvent en ce moment-là que la jeune fille prend conscience, et ses parents aussi d’ailleurs, qu’elle est devenue une jeune femme.
Selon Oumou Diarra dite Dièma, les premières règles peuvent être très souvent irrégulières et douloureuses durant les premiers mois, mais leur apparition marque le début et la fin du cycle de la femme appelé cycle menstruel. “Ce cycle est en moyenne de 28 jours avec la durée des règles qui, elle, peut varier de 4 à 7 jours. L’arrivée des premières règles est un moment important dans la vie d’une jeune adolescente, mais pas toujours facile à vivre et souvent douloureuses, c’est pourquoi, il est important de pouvoir en parler librement, de manière démocratique”, explique l’animatrice qui, dans toutes ses émissions radiophoniques, tente de recoudre les liens sociaux à travers des conseils.
Elle rappelle aux jeunes filles que c’est le début d’une nouvelle ère pour elles car, elle annonce qu’elles deviennent des femmes à part entière. “Les filles doivent savoir raison garder en ce moment. Elles doivent savoir se préserver car, cette période est cruciale pour leur développement physique et psychologique”, conseille-t-elle. Et d’ajouter que c’est la période idéale pour les mères d’être de bons amies et confidentes pour leurs filles afin de pouvoir mieux les conseiller dans l’hygiène et la préservation.
“Sachez qu’en parler aidera la jeune fille à répondre aux questions qu’elle peut se poser et à vivre l’apparition des règles et des futurs cycles menstruels sans angoisse”, précise-t-elle, ajoutant que les papas et les enseignants ont également un rôle primordial à y jouer.
“Dans notre société, une femme complète et respectable est une femme qui se préserve, qui garde sa virginité intacte et qui ne s’offre pas aux premiers arrivants. Il est donc bien que les papas se battent pour assurer la nourriture, un logement décent et maintenir les filles à l’école. Cela permettra aux mères de bien suivre les filles et de mieux les guider. Sinon quand la fille sait qu’en famille ça ne va pas, elle peut être tentée de céder à la faciliter pour survivre”, analyse Diéma.
Concernant l’hygiène proprement dite, elle indique qu’avec l’évolution, l’utilisation de tampons ou de serviettes hygiéniques est nécessaire pour absorber le sang qui s’écoule. Selon l’abondance des règles, dit-elle, certaines protections sont plus adaptées. “Il faut néanmoins savoir qu’une fois utilisée, les serviettes ou les tampons ne doivent pas être jetées dans les fausses ou les ordures sans être lavées”. A l’en croire, il est déconseillé de jeter à la merci des ordures un torchon imbibé de son sang sans au préalable prendre soins de le laver. Pourquoi ? “Les ordures peuvent être incinérées avec, cela n’est pas bon ou les dans la fausses, il y a des eaux usées des sels avec d’autres insectes qui peuvent avoir accès à ton sang. Cela n’est pas bien et ce n’est pas hygiénique”, répond-elle.
Pour conclure, Oumou Diarra rappelle que certaines règles sont accompagnées de maux de ventre ou de tête ou encore des douleurs dans les seins. Dans ce cas, explique-t-elle, la jeune fille peut consulter un gynécologue ou en parler avec un médecin généraliste qui pourra prescrire des antidouleurs qui soulageront les règles douloureuses.