Formation du gouvernement sans le MP22 et le FDR : Les larmes intarissables des agitateurs

Politique

Publié le samedi 28 avril 2012 | Autre presse

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Gouvernement de transition malien
25 avril . Le nouveau gouvernement de transition a été rendue publique.

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- ORTM - 23/4/2012

Dossier

Activités gouvernementales - 2012

Après la formation du nouveau gouvernement rendu public, avant-hier mercredi 25 avril, la colère est encore perceptible sur le visage mais aussi dans les faits et gestes des agitateurs professionnels. Les plus déterminés qui se recrutent dans les rangs du MP22, à l’image d’un certain Younouss Hamèye Dicko ou encore de Oumar Mariko (dont la position n’a jamais d’ailleurs varié).
La déclaration de Younouss Hamèye Dicko chez certains de nos confrères,
quoiqu’emprunte de sagesse, laisse apparaître un arrière goût de désenchantement. La lutte de positionnement enclenchée au lendemain du coup d’état n’aura donc rien servi ? S’est t-il certainement interrogé dans son fort intérieur. Rappelons que depuis le coup d’état que Dicko avait soutenu publiquement, il n’a de cesse arrêté de faire des pieds et des mains pour se rapprocher de la junte à travers le fameux mouvement dans lequel il milite. Pourtant Dicko n’avait jamais osé critiquer ouvertement l’ancien président Amadou Toumani Touré qu’il a d’ailleurs soutenu en 2007 à travers le regroupement Adp. En tournant casaque, Younouss Hamèye Dicko voulait forcer le destin. Mais peine perdue. Le Cndre et Cheick Modibo Diarra ont vite fait de comprendre le jeu des agitateurs. Ils ne sont pas dans le gouvernement de mission. Ce qui aurait provoqué des larmes chez certains thuriféraires du Cndre.
Idem pour les membres du Fdr dont leur mise à l’écart a été accueilli avec des youyous dans certains milieux. Leur pression n’aura rien servi enfin. « Beaucoup de Maliens n’avaient pas compris leur jeu ; ils (les membres du Fdr et du MP22) faisaient pression pour avoir des postes au gouvernement », a affirmé un acteur de la société civile qui a requis l’anonymat.
En tous les cas, le nouveau gouvernement n’affiche apparemment que les couleurs de l’emblème national : vert, jaune, rouge.
Alhassane H.Maïga

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