A Gao, dans le nord du Mali, les forces maliennes ont intensifié les patrouilles sur la route nationale 16 (RN16), l’une des plus dangereuses du pays, rapporte Mikado FM. Civils et militaires y sont régulièrement victimes d’attaques à l’engin explosif.
Deux sous-groupements tactiques, comprenant une quinzaine de pick-up, une centaine de soldats et près d’une dizaine de véhicules logistiques. Ce sont, entre autres, les moyens déployés par l’armée malienne pour effectuer, pendant dix jours, des « missions de reconnaissance offensives »sur la RN16, la seule qui relie Douentza (centre du Mali) au nord du pays.
Selon un communiqué, l’opération« visait principalement à détecter d’éventuels poseurs d’engins explosifs improvisés et les cellules qui les soutiennent. » Après une semaine d’opérations, « l’ennemi » a été contraint de « fuir »et plusieurs matériels servant à fabriquer des engins explosifs improvisés ont été saisis.
Sur cette voie, fortement dégradée depuis des années, les groupes armés attaquent régulièrement les bus de transport pour dépouiller les passagers. Des attaques souvent meurtrières, car menées au moyen d’engins explosifs enfouis dans le sol.
Parallèlement, la force française a aussi mené une frappe aérienne à Nadki, au sud-ouest de Gao, où elle avait observé « un mouvement suspect d’une quinzaine d’individus ».Selon l’armée française, une dizaine de terroristes ont été neutralisés, des motos et de l’armement individuel saisis.