Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gestion des radios Kayira: Mariko sur des braises ardentes
Publié le lundi 10 juin 2019  |  Info Matin
Cheick
© Autre presse par DR
Cheick Oumar Sissoko, secrétaire général de la FEPACI
Comment


Rien ne va plus entre le « Directeur Général du Réseau Kayira » autoproclamé, le Dr Oumar Mariko, non moins président du Parti SADI, et le Comité de gestion desdites chaînes de radios. La situation s’est très vite détériorée entre le Dr Mariko et les promoteurs des radios Kayira (l’ancien ministre Cheick Oumar Sissoko et le Pr Many Camara) lorsqu’il a été question de conformer les textes dudit Réseau de Communication avec les nouvelles dispositions règlementaires de la Haute Autorité de la Communication (HAC).

Ce 29 mai 2019, le Dr Mariko poussera son zèle jusqu’à recruter des loubards, les sieurs Fadiala Keita et Bamba Keita, deux éléments radiés des FAMa, pour empêcher ses amis Cheick Oumar Sissoko et le Professeur Many Camara, les principaux fondateurs de l’Association Radio Libre Kayira et de son réseau de radios FM, d’assister à la passation de service entre les sous-fifres qu’il a nommés avec les nouveaux directeurs et gestionnaires nommés légalement et régulièrement par le Comité de Gestion. Voyant cet acte comme une menace sérieuse à leur vie, les deux personnalités ont porté plainte devant le Procureur de la République près le Tribunal de la CI. C’est ainsi que sur instruction du Procureur, une enquête a été immédiatement ouverte par le Commissariat de Police du 12e Arrondissement et les loubards ont été interpellés, désarmés et placés en garde à vue, selon nos sources. Depuis, l’instruction du dossier est en cours, selon des sources concordantes. Selon nos sources, tout est désormais parti pour tirer cette affaire au clair. Les anciens collaborateurs de Oumar Mariko lui reprochent son autoritarisme, son opacité dans la gestion des ressources du réseau de communication et ses abus de pouvoir. Toute chose qui l’on conduit à mettre à la porte d’honnêtes travailleurs de cette boîte. Selon des sources concordantes, Oumar Mariko avait catégoriquement refusé l’application des nouveaux textes législatifs et règlementaires en vigueur au Mali dans le secteur de la communication audiovisuelle, concernant le réseau Kayira. Et pour cause, les conséquences d’un tel changement se traduiraient automatiquement par son départ de son poste autoproclamé de « Directeur Général du Réseau » et le remplacement de son neveu, cet autre honorable Amadou Nanko Mariko ‘’qu’il a irrégulièrement et illégalement nommé au poste d’Administrateur délégué (Directeur) de la station Radio Kayira I de Bamako’’. Ce, pour la simple raison, dit-on, qu’ils sont tous les deux députés à l’Assemblée nationale du Mali et membres du Bureau Politique de SADI. Toutes choses qui sont interdites par les textes en vigueur. Il s’agit notamment de la Loi N° 2012-019 du 12 mars 2012, relative aux services de communication audiovisuelle qui interdit en son article 42, à un parti politique, une organisation à caractère politique ou un responsable de parti politique d’exploiter un organe de presse écrite ou orale.

Le décret d’application de la Loi N° 2016-0627 du 25 août 2016 fixant le cahier de charges des radiodiffusions sonores non commerciales stipule en son Article 5 : « Aucun parti politique, association et regroupement de partis politiques ne peut exploiter ni directement, ni par personnes interposées une radio non commerciale ». L’article 57 interdit également à une radio non commerciale comme Kayira « toute aide numéraire, en nature ou en industrie provenant d’un parti politique ».

Du côté des plaignants, l’on indique que le Président du Comité de Gestion de l’Association Radio Libre Kayira, Cheick Oumar Sissoko, a signé la convention avec la Haute Autorité de la Communication (HAC), le 1er juin 2018. Cette convention l’autorise à gérer les 10 stations radio Kayira, à travers le Mali en tant que promoteur. Mieux, avec le ministère de l’Administration territoriale, il a reçu le récépissé modificatif en avril 2019.

On attend désormais du camp Oumar Mariko des documents de paternité du réseau lui permettant de recruter et armer des loubards et en plus des radiés de l’armée nationale pour attenter à la vie d’honnêtes citoyens.

Affaire à suivre par Sidi DAO

Commentaires