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Décentralisation : La Banque mondiale renforce les collectivités territoriales
Publié le mercredi 12 juin 2019  |  Mali Tribune
Atelier
© aBamako.com par Androuicha
Atelier de présentation de l`étude "Bamako, Moteur de croissance économique et inclusive"
Bamako, le 20 février 2019 à l`hôtel Sheraton. Le ministre de l`Habitat et de l`Urbanisme a présidé la cérémonie d`ouverture de l`atelier au cours duquel la Banque Mondiale a procédé à la présentation des résultats de son étude intitulée "Bamako, Moteur de croissance économique et inclusive".
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La Banque mondiale a approuvé, le 23 mai 2019, un don de 50 millions de dollars pour appuyer le Mali dans ses efforts d’opérationnalisation de l’agenda de décentralisation et de renforcement des capacités institutionnelles des collectivités territoriales.

Ce don constitue l’élément central d’un financement total de 95 millions de dollars qui sera mis à la disposition du gouvernement pour l’appuyer dans ses efforts de décentralisation et d’amélioration de l’accès aux services de santé et à l’éducation. Des financements additionnels d’autres partenaires, tels que la France, les Pays-Bas, et la Suisse, vont compléter ce don de l’IDA.

“La décentralisation favorise entre autres le processus démocratique et la participation locale à la gestion des affaires publiques dans des secteurs prioritaires tels que la santé et l’éducation. Le Projet de déploiement des ressources de l’État pour l’amélioration des services permet à la Banque mondiale d’accompagner, avec d’autres partenaires, le gouvernement dans l’allocation et l’amélioration de la gestion des ressources financières au niveau des collectivités territoriales et de renforcer les institutions nationales et locales“, indique Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali.

Avec l’adoption de la loi de 2017 sur les collectivités locales, les communes sont désormais responsables de l’éducation préscolaire, celle de base et non formelle, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, ainsi que de la santé, de l’hygiène publique et de l’assainissement. Dans un esprit de subsidiarité, le cadre juridique précise que ces services relèvent des structures de gestion locales. Cependant, l’acheminement des financements vers les fournisseurs de service est soumis à une procédure complexe. Ceci s’explique en partie parce que les secteurs de la santé et de l’éducation, en principe décentralisés, restent largement organisés en administrations déconcentrées.

“Ce projet revêt une grande importance pour le processus de décentralisation et de déploiement des ressources publiques au Mali. Son approche transformatrice et évolutive permet d’atteindre dans un premier temps? 100 communes et près de 43 % de la population, et à terme de couvrir l’ensemble des collectivités territoriales. Le projet fournira par ailleurs une plate-forme de coordination pour le soutien des partenaires techniques et financiers à la décentralisation. Il aura aussi un impact important sur la mise en place de la gouvernance électronique pour réduire la bureaucratie et faciliter l’engagement des citoyens“, souligne Alexandre Arrobbio, chef d’unité Gouvernance Afrique de l’Ouest à la Banque mondiale.

A terme, il permettra de renforcer l’accès aux services dans des secteurs prioritaires pour les populations, tels que l’éducation et la santé, ainsi que d’assurer une gouvernance locale plus efficace et inclusive.

Source : Banque Mondiale
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