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Aliou Diallo à propos de l’attaque du dimanche dernier : « Aucune ethnie, aucun peuple ne mérite un tel sort »
Publié le mercredi 12 juin 2019  |  Le Pays
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© aBamako.com par AS
Lancement de la Campagne du candidat Aliou DIALLO
Le candidat Aliou Boubacar DIALLO à procédé le samedi 7 Juillet 2018 au Lancement de sa Campagne pour l`élection présidentielle du 29 Juillet 2018.
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Suite au désastre survenu au village Sobane-Da dans la nuit du 9 au 10 juin 2019, dans le cercle de Bandiagara, le président de l’alliance démocratique pour la paix, ADP-Maliba, Aliou Diallo, a fait un communiqué dans lequel il dit ne pas avoir de mots assez forts pour exprimer sa colère et son indignation. Dans le communiqué, le président Dilla dénonce énergiquement cette explosion de violence au Mali ainsi que « l’incapacité notoire de l’État central à y mettre un terme ». Pour Aliou Diallo, après les villages peulhs, c’est à présent des villages Dogons qui sont la cible d’hommes armés non identifiés et d’ajouter qu’aucune ethnie, aucun peuple ne mérite un tel sort. Le président Diallo, de Nioro du Sahel, d’où il était au moment de cette terrible tragédie a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes ainsi qu’un prompt rétablissement aux blessés. Pour l’ancien candidat à la dernière présidentielle au Mali, la seule solution qui mettra un terme à ce cycle infernal de violence est de se trouver la réponse aux problématiques suivantes : qui arme ces milices ? Quand est ce que l’État pourra enfin assurer la sécurité de tous les Maliens ? Et finalement, à quand la justice pour tous ces crimes ?

DDR-accéléré : Des combattants du MOC à Bamako
Selon la Mikado FM, le lundi dernier, plusieurs combattants du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) sont arrivés à Bamako. C’est dans le cadre du programme DDR-accéléré. Selon la même source d’information, ces combattants séjourneront à Koulikoro avant leur départ dans leur centre de formation.

Gao : La société civile exige la restitution du quota pour plus d’égalité dans le recrutement au sein des forces de défense et de sécurité
Se considérant marginalisée dans les recrutements directs de forces de défense et de sécurité depuis la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, et prenant acte de la déclaration du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile lors de son interpellation par la société civile de Gao le 13 novembre 2018, la société civile de Gao dénonce l’opacité sur les quotas affectés pour le compte de Gao dans le cadre du recrutement dans les forces de défense et de sécurité. Selon leur communiqué, sur les 28 candidats retenus pour le compte de la protection civile de Gao, seuls 3 étaient résidents de Gao. « Les démarches infructueuses de la Société Civile à travers le président du Cadre de Concertation et le Chef Arma auprès du Gouverneur pour des informations sur la situation s’étant soldées par le refus de ce dernier de délivrer la liste des élèves fonctionnaires admis à la Protection civile, pour autant qu’une cohorte d’admis a été découverte en avril 2019 dans trois (03) bus à Tin-Essemed en partance pour Bamako, le refus des autorités de fournir la liste et le nombre de candidats ayant postulé au concours de la Protection civile à Gao », lit-on dans leur déclaration à travers laquelle la société civile exige la restitution du quota réel de Gao, la suspension, sans délai, du recrutement en cours de la Police et de la Garde nationale jusqu’à ce que la situation soit débloquée et demande la mise en place d’un système plus équitable. La non-satisfaction de ces revendications dans un délai de 72 h engendrera d’autres actions, prévient la société civile.

Attaque contre Sobame-Da : Le président de la République demande des actions judiciaires
Suite à l’attaque meurtrière survenue dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 juin 2019 contre le village de Sobame-Da, région de Mopti, le président de la République a écourté son séjour en Suisse ce mardi 11 juin 2019. Après avoir adressé ses condoléances aux familles endeuillées et souhaité prompt rétablissement aux blessés, le chef d’État a recommandé aux FAMa de « poursuivre leurs efforts » de protection des personnes et de leurs biens. Il demande également la mise hors d’état de nuire des auteurs de ce crime crapuleux. « Il engage le procureur de la République à mener les poursuites judiciaires nécessaires en vue d’interpeller et de punir les auteurs de ce forfait et tous leurs complices », lit-on sur la page du gouvernement du Mali.

Suite à l’attaque de Sobame-Da, TidianiTogola invite l’État à assumer ses responsabilités essentielles
Le Directeur Exécutif de la Fondation Tuwindi, TidianiTogola, suite à l’attaque de Sobame-Da, qualifie ladite attaque d’ « actes ignobles et inhumains ». À l’en croire, les multiples condamnations des autorités ne serviront à rien tant qu’elles ne sont pas suivies d’actes concrets. « L’Etat a du mal à assurer ses missions essentielles », précise-t-il sur son compte Facebook avant de poursuivre : « Le Mali que nous voulons n’est pas celui dans lequel les citoyens sont terrorisés à l’idée de se faire massacrer par des criminels qui agissent encore et encore sans s’inquiéter. » Sa conviction, dit-il, c’est un Mali où chacun se soucie du bien-être de ses concitoyens, où l’État assume ses responsabilités essentielles notamment la sécurité des citoyens et le respect de l’État de droit. En fin de compte, il a formulé ses condoléances aux familles endeuillées.

Attaque du hameau de culte SobaneDah : L’AMDH interpelle les autorités à la prise des mesures urgentes
Mardi 11 juin 2019, le ton a été donné par l’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH). Dans son communiqué d’hier, l’AMDH se dit être choquée de ce qui est arrivé aux paisibles citoyens de Sobane Dah. « Sobane Dah, un massacre de trop ; à quand la fin de cette spirale de violence et de barbarie humaine au Mali ? », était lisible dans le communiqué qui précise que : « L’AMDH est choquée par ce massacre de plusieurs civils du hameau de culte de Sobane Dah », et « interpelle les plus hautes autorités maliennes à prendre des mesures urgentes et concrètes pour que lumière soit faite sur ce énième massacre en traduisant les auteurs en justice ».
Suivant le communiqué, cet évènement intervient suite à celui d’Ogossagou qui a fait plus de 165 morts. « La lutte contre l’impunité est l’un des moyens les plus efficaces permettant de prévenir la violence voire la commission de ces crimes massifs et graves », stipule l’AMDH. Selon Me Moctar Mariko, président de l’AMDH, la tenue des procès en guise de réponses judiciaires à ces massacres pourrait permettre de prévenir toute tentative de vengeance et d’écarter les acteurs de violence. Cet organe explique qu’il est aussi impératif et urgent de revoir le mandat des forces onusiennes en vue de l’adapter au contexte et de mieux protéger les populations.

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