Il s’appelait Hamadoune Sylla surnommé Panini et il était le président des commerçants de Bandiagara. Il a été égorgé, le lundi drnier, en pleine foire hebdomadaire de la ville par des hommes armés non identifiés. Lesquels sont repartis sans être inquiétés. La foule médusée n’a rien pu faire à part regarder cette scène ignoble se produire. On ne lui connaissait pourtant aucun ennemi, d’après ses proches. Cette situation intervient dans un contexte marqué par une grande insécurité généralisée qui prévaut dans les régions dites du Centre.
TOMBOUCTOU (1) : Le maire succombe à ses blessures
Le maire de la commune de Douekiré, située sur l’axe Goundam-Tombouctou, Oumar Abocar Touré a succombé à ses blessures, le dimanche 9 juin dernier. Il a été victime d’une tentative d’assassinat la veille perpétrée par des individus armés non identifiés qui ont réussi à l’enlever.
C’est grâce à des combattants d’un mouvement armé qu’il a pu être sauvé et évacué à l’hôpital de Tombouctou à cause des graves blessures par balles qu’il a subies.
Toutefois, les assaillants ont réussi à disparaitre avec son véhicule. Oumar Abocar Touré laisse derrière lui une veuve et des orphelins. Il était très impliqué dans le domaine des rencontres visant à faire la paix entre les communautés. Aujourd’hui, les élus du Mali pleurent un infatigable artisan de la paix.
L’axe Goundam-Tombouctou est réputé pour la grande insécurité qui y règne et n’épargne personne.
TOMBOUCTOU (2) : Raid de barkhane
Les faits se seraient produits depuis le samedi 8 juin dernier, dans le secteur de Raz El Ma, dans la région de Tombouctou. Les forces françaises de l’Opération Barkhane y ont mené un raid sur un véhicule suspect. Trois personnes dont les noms suivent Ahmad AG Assadeck , Hamama AG Hamaty et Ali AG Abdallah, ont été tuées. Il s’agit, selon des sources, d’un père de famille Ahmad AG Assadeck et ses deux enfants. Selon le chef de la communauté Kel Razzaf Ichirifene, Mohamed Ali AG Mattahel, les personnes tuées n’étaient que de simples civils ne représentant aucune menace. Le père de famille laisse derrière lui une veuve et des orphelins sans assistance. Ainsi, la communauté, tout en condamnant « fermement cet acte odieux, demande que la justice soit rendue ». Cela, en plus de l’ouverture d’une enquête internationale afin d’établir les faits.
BURKINA FASO : 19 morts lors d’une attaque
Les incursions d’hommes armés, de plus en plus fréquentes et meurtrières, sont attribuées par les autorités à des groupes djihadistes. Au moins 19 personnes ont été tuées, dimanche soir, lors d’une attaque massive dans la commune d’Arbinda, dans le nord du Burkina Faso, frontalier du Mali, selon de source sécuritaire… « Plusieurs dizaines d’individus armés ont mené une attaque dans la commune d’Arbinda, faisant plusieurs morts par balles », a déclaré un élu local sous le couvert de l’anonymat. « L’attaque a eu lieu ce dimanche entre 15 heures et 17 heures (locales et GMT) lorsque le groupe d’individus a ouvert le feu sur des habitants de la localité », a indiqué l’élu. Selon la source sécuritaire, dimanche matin déjà à Arbinda, trois véhicules avaient été interceptés puis incendiés et un chauffeur tué par des hommes armés.
Arbinda a enregistré une série d’attaques meurtrières ces derniers mois, alors que les forces de défense et de sécurité mènent une grande opération « antiterroriste » dans la zone.
Fin avril, quatre passagers voyageant dans un car reliant Dori à Arbinda avaient été tués par des individus armés. Début avril, toujours à Arbinda, 62 personnes ont été tuées lors d’attaques djihadistes suivies d’affrontements intercommunautaires.
NIAFUNKE : La foudre fait des victimes
A Niafunké dans la région de Tombouctou, la foudre a fait, le lundi dernier, deux morts et un blessé. Selon des témoins, peu avant 19 heures, un vent accompagné d’une bande de poussière rouge a couvert le ciel á Niafunké. Après 30 minutes, une pluie accompagnée de fortes détonations a occasionné la foudre. Deux bergers du quartier Bouloubala ont été tués par la foudre.
ANSONGO : Un convoi militaire attaqué…
A Ansongo, région de Gao, un convoi militaire de l’armée malienne a été attaqué par deux bandits armés à moto, la semaine dernière, au moment de la traversée du bac. Selon des témoins, les militaires venaient de Tessit quand des bandits ont tiré sur eux. Les mêmes sources indiquent que l’armée a riposté et les bandits ont pris la fuite. Il n’y a eu ni perte en vie humaine ni de blessé.
La Rédaction
Source: L'Aube