Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Massacre de SOBAME DA: La classe politique hausse le ton
Publié le jeudi 13 juin 2019  |  Soleil Hebdo
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement citoyen des partis politiques contre le terrorisme
Bamako, le 21 janvier 2017 les partis politiques de la majorité et de l`opposition ont ont organisé un rassemblement au monument de la paix pour soutenir les FAMAS
Comment


De Kolongo à Sobame Da en passant par Ogossagou, trop de sang humain a coulé. Plusieurs dizaines de personnes ont perdu la vie dans les attaques barbares des terroristes. Malgré les discours fermes du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, la situation ne fait qu’empirer et les populations se sentent abandonnées par l’Etat. La classe politique quant à elle hausse le ton et demande des mesures idoines urgentes
C’est avec tristesse et consternation que la Convergence pour le développement du Mali (CODEM) dit avoir appris le massacre odieux perpétré dans la soirée du dimanche 9 au lundi 10 juin contre les populations civiles et leurs biens à Sobame Da, dans la commune de Sangha (cercle de Bandiagara), ayant occasionné plusieurs dizaines de morts, de nombreux blessés et des dégâts matériels très importants. Le Parti Codem estime que l’objectif de cet ignoble acte est de créer le chaos à travers un conflit intercommunautaire au Mali.
Tout en rappelant le vivre ensemble entre les communautés qui a toujours caractérisé cette zone, la Codem invite les populations à ne pas céder à l’amalgame.
Le parti condamne avec la dernière énergie ces agissements dignes d’une autre époque, présente ses condoléances les plus attristées aux familles durement éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Le Parti de la Quenouille invite l’ensemble des filles et fils du pays à l’union sacrée pour sauver la nation.

Le Président de l’APM-Maliko, Modibo Kadjoké, a fait un rappel sur les discours ferme du président IBK en ces termes : "la récréation est terminée...!"
il se dit étonné de voir la situation empirer : « Je la croyais déjà terminée suite à l'inondation de #Banconi ; je la croyais terminée pour l'utilisation privée exagérée des véhicules de l'Etat ; je la croyais terminée suite aux massacres de #Bouni, #Aghelhock, #Nampala… ». Pour lui dire non, la récréation ne prend jamais fin avec des déclarations. Elle ne prendra jamais fin quand, suite aux crimes et massacres les plus ignominieux, il n'y a pas d'enquête sérieuse ou si elle a lieu, on n’en voit aucune suite ni contre les bandits, ni contre les acteurs du système dont la défaillance a permis le forfait.
Oui, elle ne prend fin que quand on sonne la cloche et sanctionne les contrevenants.
Dans le cas contraire, au lieu de la #fin de la récréation, on s'installe dans la récréation sans fin.
De son côté, le Congrès national d’initiative démocratique (Cnid – FYT) a appris avec une profonde consternation et une grande colère les événements tragiques ayant occasionné la mort de plusieurs dizaines de personnes dans le village de Sobame Da, dans le cercle de Bandiagara, commune de Sangha, région de Mopti.
Les criminels, sans aucune humanité, qui ont commis cette barbarie sans nom, n’ont épargné ni les enfants ni les femmes ni les vieillards. Le bétail, les greniers et les habitations ont été brûlés.
Face à la récurrence de telles atrocités, le Cnid -Faso Yiriwa Ton en appelle à la responsabilité du Gouvernement pour renforcer les mesures de sécurisation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire, notamment au centre du pays, pour rechercher et punir les coupables et travailler à réunir les meilleures conditions d’un nouveau vivre ensemble.
Ces mesures ne doivent plus se limiter à des effets d’annonce. Elles doivent avoir un impact rapide et visible sur le terrain.
Enfin, le Cnid - Faso Yiriwa Ton présente ses condoléances attristées aux familles endeuillées, souhaite prompt rétablissement aux blessés assure toutes les victimes de son soutien.
André Traoré
Commentaires