Migration au Tchad 18 Maliens, majoritairement des femmes et des enfants, ont regagné Bamako

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Publié le jeudi 13 juin 2019 | L’Indépendant

© aBamako.com par AS
L`arrivée des maliens rapatriés du Tchad à Bamako
Des maliens rapatriés du Tchad sont arrivés à Bamako, le 11 Juin 2019.

18 Maliens en provenance du Tchad ont été accueillis à Bamako, le mardi 11 juin dernier, par les autorités maliennes à la Maison des Maliens de l’Extérieur.

Les autorités du Mali et leurs partenaires, notamment l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) ont décidé de voler au secours des Maliens vivant au bord du lac Tchad, sous le joug du groupe terroriste Boko Haram.

Le Premier Conseiller à l’Ambassadeur du Mali au Tchad, Oumar Togola, a expliqué que le calvaire des Maliens vivant aux abords du lac Tchad était insupportable. C’est ainsi que ceux-ci ont informé les autorités maliennes de cette situation difficile. Ces dernières, sensibilisées sur la question, ont ainsi mis en place une organisation en vue de les ramener au pays, afin qu’ils puissent retrouver l’honneur, la paix et la quiétude. « Notre rôle est de veiller sur nos compatriotes et nous ne faillirons jamais à cette mission » a-t-il dit.Et de préciser que l’ambassadeur du Mali au Tchad, le Général Sadio Gassama et toute son équipe sont à pied d’œuvre dans le but de protéger les Maliens vivant dans ce pays frère.

Avant d’annoncer que d’autres convois de nos compatriotes sont en préparation pour regagner le bercail.

Le Chef de cabinet du ministre des Maliens de l’Extérieur, Cheick Oumar Coulibaly, après avoir réconforté les rapatriés, leur a promis que l’accompagnement du pays ne fera jamais défaut et que tout sera mis en œuvre pour ramener le reste des Maliens désirant rejoindre le Mali.

S’exprimant au nom des rapatriés, Aminata Tienta a salué la promptitude des autorités maliennes à venir à leur secours. Avant de raconter le calvaire vécu par nos compatriotes installés aux alentours du lac Tchad exposés aux harcèlements du groupe terroriste Boko Haram.

Falé COULIBALY

Source: l’Indépendant

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