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Dialogue politique national: le parti SADI rejette la démarche du gouvernement
Publié le jeudi 13 juin 2019  |  Info Matin
Oumar
© Autre presse par DR
Oumar Mariko
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Le bureau politique du parti SADI a animé, ce lundi 10 juin 2019, une conférence de presse, à son siège à Djélibougou. Au cœur des échanges entre les hommes de médias et les responsables du parti, le dialogue politique national, la problématique du siège du G5 Sahel à Badalabougou, la prorogation du mandat des députés.

Cette conférence de presse était animée par le Dr Oumar MARIKO, président du parti, qui avait à ses côtés le secrétaire général, Mohamed AG AKIRATANE ; le secrétaire politique Babarou BOCOUM ; le secrétaire administratif, Nouhoum KEÏTA, etc.

Sur la question du dialogue politique national, le Parti SADI dit constater que certaines institutions et départements ministériels, dont l’Assemblée nationale ; le ministère de l’Administration territoriale ; la Primature et la Présidence de la République sont en train d’organiser des rencontres pour préparer ce Dialogue national.

Pour les responsables du parti SADI, cette manœuvre prouve que l’initiative sera un dialogue de façade. C’est pourquoi le parti SADI rejette cette démarche du gouvernement sur la question et annonce sa décision de ne pas prendre part à ce futur dialogue.

Dans une déclaration lue par le secrétaire administratif, Nouhou KEÏTA, le Parti SADI rappelle au président de la république que la situation est grave. Faisant l’état des lieux de la nation, le parti SADI a dénoncé l’insécurité grandissante, les injustices et les inégalités, les conflits de tout genre, la pauvreté, le chômage. De même, le parti constate la destruction de l’environnement et l’exploitation anarchique et insouciante des ressources naturelles, les catastrophes naturelles. À ceux-ci, s’ajoute l’occupation de certaines parties du territoire par des groupes incontrôlés et non identifiés, le manque de coordination des actions militaires et sécuritaires non seulement au niveau des FAMAS, mais aussi entre les FAMAS et leurs « partenaires (MINUSMA et BARKHANE ».

Autres constats amers, l’insécurité urbaine avec son cortège de braquages audacieux et violents, la corruption et le népotisme à tous les niveaux…

Pour que ce qui est du Dialogue Inclusif prévu, le SADI le qualifie déjà de Kermesse médiatique sans issue.

Pour renverser cette tendance folklorique, le Parti SADI demande au Président de la République d’impliquer réellement tous les acteurs dans le processus de préparation, dans la sélection des participants, dans l’organisation et la mise en œuvre du Dialogue inclusif.

De même, le Président doit rassurer la classe politique, les mouvements sociaux et syndicaux, les milices armées, les FAMAs, les victimes de violences et d’injustices diverses et tout notre Peuple qu’il sera garant de la mise en œuvre des résolutions et recommandations de ce Dialogue.

En tout cas, le parti SADI, selon ses responsables, ne sera complice d’aucun faire-semblant de dialogue sans son implication véritable dans tout le processus.

Pour terminer, le Parti SADI, selon Nouhou KEÏTA, réclame un Dialogue réel, véridique, sans influences extérieures, impliquant toutes les couches sociales et politiques.

En attendant, le parti SADI s’oppose au processus de ce dialogue dans sa forme actuelle. Car, a dit Oumar MARIKO, c’est un dialogue mort-né. Pendant les concertations, a-t-il déploré, ni le gouvernement ni l’Assemblée n’a proposé des termes de référence aux différents interlocuteurs. D’ailleurs, pour le parti SADI, l’accord politique est une camisole de force pour faire passer les réformes au niveau de la classe politique.

« Il faut dresser un PV de carence du pouvoir en place et proposer une alternative. Car, en plus de l’Assemblée nationale, ni les conseils de cercle ni le haut conseil des collectivités n’ont pu être renouvelés par le régime », a déploré le Dr MARIKO.

Par Abdoulaye

OUATTARA
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