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CAN EGYPTE 2019: La liste des 23 aigles retenus
Publié le lundi 17 juin 2019  |  L’Inter de Bamako
Conférence
© aBamako.com par FS
Conférence de presse du sélectionneur national Mohamed Magassouba
Le sélectionneur national, Mohamed Magassouba a publié la liste des aigles pour le match Gabon-Mali au cours d`une conférence de presse le vendredi 9 Novembre 2018 au siège de la FEMAFOOT.
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Gardiens: Djigui Diarra (Stade malien de Bamako/Mali ), Ibrahim Mounkoro (TP Mazembe/ RD Congo), Adama Keïta (Djoliba/Mali).
Défenseurs: Molla Wagué (Nottingham Forest/Angleterre), Hamari Traoré (Rennes/France), Falaye Sacko (Vitoria Guimares/Portugal), Massadio Haïdara (Lens, France), Youssouf Koné (Lille/ France), Mamadou Fofana (FC Metz/ France), Boubacar Kiki Kouyaté (Troyes/ France).
Milieux: Diadié Samassékou (RB Salzbourg, Autriche), Amadou Haïdara (R.B Leipzig/Allemagne), Cheick Doucouré (Lens/France), Lassana Coulibaly (Glasgow Rangers/Ecosse), Adama Traoré (Cercle de Bruges/ Belgique.
Attaquants: Moussa Djenepo (Standard Liège/Belgique ),Moussa Doumbia (Stade de Reims, France), Abdoulaye Diaby (Sporting CP/ Portugal), Moussa Maréga (FC Porto/ Portugal), Kalifa Coulibaly (Nantes/ France), Adama Niane (Charleroi/ Belgique), Adama Traoré (Orléans/ France), Sékou Koïta (Wolfsberg/ Autriche).


COUPE D'AFRIQUE DES NATIONS DE FOOTBALL (CAN) 1990
Le jour où Chérif Oudjani a offert à l’Algérie son seul et unique titre continental
08 juin 2019 à 18h05 | Par Alexis Billebault
L’Algérie, qui organisait la Coupe d'Afrique des Nations de Football (CAN) pour la première fois, en 1990, avait réalisé cette année-là un parcours parfait. Elle s'était imposée en finale face au Nigeria (1-0) grâce à un but de Chérif Oudjani, offrant aux Fennecs leur premier et unique titre à ce jour. Souvenirs.
Le 2 mars 1990, lorsque les Fennecs débutent leur premier match du premier tour à Alger face au Nigeria, le souvenir de la douloureuse élimination en qualifications pour la Coupe du monde en Italie, quatre (04) mois plus tôt, est toujours présent.
«On avait perdu en Égypte (0-1, 0-0 à l’aller) dans des conditions houleuses. Les Égyptiens, par crainte de représailles, avaient envoyé une équipe très remaniée pour cette CAN», se souvient Chérif Oudjani, qui n’avait à l’époque que vingt-cinq (25) ans. L’attaquant, né à Lens et qui évoluait alors à Sochaux, n’est autre que le fils d’Ahmed Oudjani, lui-même ancien international algérien.


L’Algérie, qui avait disputé les deux (02) précédentes éditions du Mondial, s’appuie sur quelques joueurs d’expérience, dont Rabah Madjer et Djamel Menad, ainsi que des éléments plus jeunes. Le staff technique, dirigé par Abdelhamid Kermali, décide d’isoler la sélection. Plutôt que de loger les joueurs dans un grand hôtel algérois, ceux-ci sont installés au Stade du 5-Juillet, où le confort est limité.
ON JOUAIT BIEN, ON MARQUAIT DES BUTS. IL Y AVAIT UNE VRAIE UNITE DANS L’EFFECTIF
«Il y avait des chambres et une salle de restauration mais on était entre nous, coupés du monde, pour bien se préparer, se rappelle Chérif Oudjani. C’était un mélange intéressant de jeunes et de joueurs plus expérimentés.» Et cela fonctionne : au premier tour, l’Algérie balaie le Nigeria (5-1), la Côte d’Ivoire (3-0), puis l’Égypte (2-0). «On jouait bien, on marquait des buts. Il y avait une vraie unité dans l’effectif», ajoute le seul joueur binational de la sélection de 1990.
Cette année-là, l’Algérie rafle tout
Après avoir éliminé le Sénégal de Claude Le Roy (2-1) en demi-finale, les Algériens retrouvent les Super Eagles nigérians, qui viennent de se débarrasser de la Zambie (2-0). «Il fallait faire attention à ne pas tomber dans la facilité, sous prétexte qu’on les avait battus 5-1 au premier tour. Le Nigeria était une équipe en construction, qui allait marquer les années 1990 (avec Amokachi, Idahor, Okechukwu, Yekini). Ce fut un match difficile, comme prévu. Rien à voir avec celui du premier tour.»
Oudjani, dont le coach Kermali a fait un titulaire, délivre son équipe à la 38ème minute. Il s’en souvient encore: «Moussa Saïb me donne le ballon, à une vingtaine de mètres du but adverse. Je contrôle et je marque d’une frappe enroulée, du droit, à mi-hauteur. Moi qui avais plutôt l’habitude de marquer des buts de surface, je venais de changer de registre», explique celui qui est aujourd’hui membre de la cellule recrutement du FC Nantes. Le Stade du 5-juillet, qui accueille ce jour-là 105 000 spectateurs, voit Madjer et sa bande soulever le premier trophée du Onze national.
Lors de cette CAN, l’Algérie rafle tout : le sacre, le titre de meilleure attaque (13 buts), de meilleure défense (seulement 2 buts encaissés), Djamel Menad termine en tête du classement des buteurs (avec 4 réalisations), et Rabah Madjer reçoit le titre honorifique de meilleur joueur du tournoi. Depuis, les Fennecs n’ont pas remporté de seconde Coupe d'Afrique des Nations de Football (CAN).


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