Le seul suspect arrêté nie catégoriquement les faits mais, avec les éléments d’enquêtes rassemblés contre lui, il a très peu de chance de s’en sortir devant le parquet qui s’occupe désormais de son sort..
Le vendredi 14 juin au quartier Baconi- Layebougou en Commune I, le corps d’une fillette âgée de 4 ans a été découvert dans une chambre. C’est l’occupant de la chambre qui a d’ailleurs été en premier à découvrir l’horreur et c’est lui qui est également le seul suspect arrêté.
Agé de 46 ans, ce vendeur de médicaments traditionnels dans un marché au quartier Banconi, dit avoir découvert à 21 h le corps de la petite fille dans sa chambre à son retour du marché. La même fillette était, depuis de 11 h, recherchée par ses parents qui ne la retrouveront que morte allongée sur le lit du vieil homme.
La défunte petite fille sur le lit était toute nue, le caleçon au sol dans un angle de la chambre. Le médecin légiste appelé pour la circonstance n’a pas fait mention d’un cas de viol, mais tout laisse à croire qu’elle a rendu l’âme dans des conditions très atroces : elle avait suffisamment déféqué sur le lit.
Le suspect de 46 ans arrêté, vit seul dans la chambre (dans une cour isolée aussi) depuis quelques années quand son épouse l’a quitté avec ses trois enfants. Il nie les faits et se défend soutenant qu’il quitte son domicile depuis 6 h du matin pour le marché et ne s’y retourne que dans la nuit tombée. Alors comment la fillette s’est retrouvée dans sa chambre, il dit se poser la même question et ajoute que la porte sa chambre est sans serrure, donc impossible de la fermer à clé. Pourquoi n’a-t-il pas réparé la porte de la chambre ? Faute d’argent, répond-il.
Qui a donc tué la fillette ? Est-ce qu’elle a été apportée déjà morte dans la chambre du vieil homme ? Pas possible, beaucoup d’observateurs parient que la petite fille a trouvé la mort dans une tentative d’abus sexuel. Qui peut donc avoir le courage de penser à faire de telle chose dans la chambre d’autrui, de surcroit un charlatan vendeur de médicaments traditionnels ? Et si c’était lui-même qui avait tué ? Mais comment, étant donné qu’il quitte son domicile à 6 h du matin et n’y retourne qu’à 21 h. Cet aspect a intéressé les enquêteur du 6ème arrondissement de police qui se sont se rendus sur le lieu du commerce du suspect.
Au marché, les voisins commerçants du suspect ont témoigné la thèse selon laquelle il vient au marché dès 6 h du matin, mais ils ont tout de même ajouté que le vendeur de médicaments traditionnels à l’habitude de s’absenter dans la journée pendant de longues heures. ‘‘Quant il part pour la prière de 14 h il ne revient que la nuit tombante pour arranger ses affaires’’, a-t-on dit aux enquêteurs.
Ce jour vendredi 14 juin, le jour du crime, la prière n’est pas à 14 h, mais 13 h, et pour des mesures de précautions et pour besoin de préparation, beaucoup de commerces sont fermés avant 12 h. C’est au même moment entre 11 h et 12 h que les parents de la défunte fillette ont constaté sa disparition. Drôle de coïncidence non !