Né le mardi dernier, le Front pour un Mali Libre(FLM) a tenu un point de presse le samedi 15 juin 2019 à la Maison de la presse. Regroupant plus d’une vingtaine d’association et de partis politiques, le FLM a comme porte parole Mahamane Mariko, président du CRAJ (Cercle de réflexion et d'actions des jeunes). Ce dernier, en présence de ces camarades jeunes ( Nouhoum Togo, Mme Wadjidié Founé Coulibaly, Jean Bosco, Ibrahim Traoré, Modibo Sidibé…) a expliqué les raisons de la création du FLM et ses objectifs.
« Nous exigeons la sécurité et le recouvrement de l’intégrité territoriale du Mali sans condition ». « Président IBK, votre peuple et meurtri et souffre. S’il vous plait, faites-en votre « charlie », « jeunesse du Mali, l’heure est à la mobilisation contre les forces terroristes et d’occupation néocolonialiste », « FML, A KAGNI tan, dan Sagora », « le mutisme et le complexe des autorités maliennes face à l’Etat français sont une menace contre le Mali UN et INDIVISIBLE », était entre autres appel forts lancé par porte parole du FLM tant aux autorités maliennes qu’à la jeunesse malienne, afin de sauver le Mali.
Selon Mahamane Mariko, il est extrêmement important que la jeunesse découvre sa mission à accomplir puis que son pays en train de disparaitre en sa présence. Si nous ne faisons rien, dit-il, cela veut dire que nous ne sommes rien. « Cela veut dire que ce pays que nous avons hérité de nos pères, de nos aïeux, ont fait tout pour que ce pays ne soit divisé.
A nous aujourd’hui, de marquer, d’agir, de sortir dans les discours, de comportement matérialistes, et de démontrer notre engagement, notre foi au Mali. Nous n’avons pas crée cet espace pour être dans les discours. A partir d’aujourd’hui, nous voulons atteindre toute la jeunesse, à l’intérieur du pays, à la Diaspora, que nous agissons. », a-t-il indiqué. De son avis, en restant sans rien faire, nous sommes entrain d’être complices de la disparition du Mali. « Notre pays est occupé de façon arbitraire par ceux qu’on peut appeler les forces de la communauté. Car nous avons des chefs qui ne jouent pas leur rôle, dont la situation du pays échappe.
Le Mali est laissé aujourd’hui à ceux qui veulent l’exploité avec la complicité de ceux qui sont au pouvoir. Le président IBK, on le dit, doit savoir que les maliens l’ont élu par pour qu’il se pavane partout dans le monde. Mais pour qu’ils préoccupent de la situation des maliens. », a-t-il expliqué. Il ajoutera qu’il faut qu’on cesse de rêver : » nous sommes face à une réalité, une réalité qui a existé ailleurs avant le Mali. Cette réalité c’est laquelle. Nous avons vu la Nigéria avec la guerre du Biafra. Et quel Etat était derrière cette guerre ? C’est la France. Au Rwanda 1994 il y a eu un génocide. Qui était derrière ce génocide ? La France. Au Congo jusqu’à preuve de contraire, il n’y a pas d’Etat. Qui est derrière cette crise du Congo ? La France. »
« Aujourd’hui au Mali, ils sont entrain d’inviter le concept dire que les peulhs et les Dogons sont opposés. C’est faux. C’est une machination. C’est pour piétiner le peuple malien. Nous devons montrer aux yeux du reste du monde que l’Etat Français est entrain d’instrumentaliser une partie de la population malienne contre une autre partie. Mais à nous jeunesse malienne conscience, de rependre ce message pour que les uns et les autres prennent conscience qu’il n’y a pas une guerre entre communautés maliennes, entre Dogons et Peulhs, entre Bambara et Tamasheks. »
Selon Mahamane Mariko, il y a une manipulation au Mali pour uniquement exploiter notre pays. « Et ceux qui sont à la base, c’est l’Etat Français. Mobilisons nous jeunes des campagnes, des villes, sortons des discours politiciennes, notre pays est en péril. Seule, une union des âmes sincères pourrait faire face à cette situation pour sauver le Mali du péril. Le Mali a plus de 2000 hommes de la MINUSMA, il y a Barkhane de la France, le G5 Sahel, sont au Mali. Mais tous les jours on ne voit que des carnages. A quoi sert la présence de ces forces sur notre territoire si elles ne peuvent pas appuyées les forces armées du Mali pour sécuriser l’ensemble du territoire malien. Cela doit être compris et analyser par chacun d’entre nous.
Le jeu il est très clair. Ils ont voulu crée le G5 Sahel qui est une imagination. Si le Mali doit avoir un partenaire pour sécuriser ses frontières, on ne pas avoir un G5 Sahel sans l’Algérie. Mais comme ce pays a pris conscience qu’il n’est pas d’accord avec la démagogie de la France. A nous de comprendre cela et de nous organiser et à dire non à ces instruments qui ne servent absolument à rien. Qui ne servent que des forces tampons pour empêcher la progression de l’armée malienne. Notre avenir serait entre nos mains », a déclaré le porte parole du FML, Mahamane Mariko. Des actions d’envergure comme la rue seront entamées dans les prochains jours pour résister face à la situation, a promis Mahamane Mariko, ancien leader estudiantin.