Les accès du 3ème Pont de Bamako continueront d’alimenter la polémique aussi longtemps que l’entreprise retenue pour leur aménagement peine à s’exécuter. Après s’être à polluer impunément les riverains plusieurs mois durant, RAZEL est entré dans une nouvelle phase de son imposture qui consiste à susciter de faux espoirs chez des usagers martyrisés par l’état de la seule route. En effet, avec l’implantation du site, tous avaient tablé sur un démarrage effectif des travaux.
Leur conviction a été par ailleurs renforcée par les nombreux passages de bulldozers et autres engins sur la voie, qui auront en définitive causé plus de tort qu’ils n’ont comblé les attentes. Et pour cause : en lieu et place des grands travaux attendus, le démarrage du chantier se limite pour l’heure au remplissage des excavations et nids de poule aussitôt qui renaissent aussitôt après quelques passages des gros-porteurs. Bref, une véritable poudre aux yeux qui incite à s’interroger sur l’usage que l’attributaire du marché a fait des milliards de nos francs récemment perçus en guise d’avance de démarrage.