Il n’y pas de hasard: quand la graine des épines est semée, l’arbre à épine pousse. Il n’y pas de hasard dans la crise malienne qui a commencé en 1990. Tout a été semé par Mitterrand au départ.
Le mandat de la Minusma (le vrai Gouvernement du Mali) est renouvelé chaque année en juin. Et il faut de la violence (et de la mésentente entre les Maliens!) pour dire que la Minusma et autres Barkhane ou G5 Sahel doivent rester. C’est depuis décembre 2018 que la campagne pour le renouvellement de ce mandat a commencé. Et plus juin approche, plus les violences s’intensifient, se diversifient et montent en horreur. Il n’y a pas de hasard. Tout est tracé.
Dans son dernier rapport devant le Conseil de Sécurité, le SG des Nations Unies (NU), Antonio Guterres, pour justifier le maintien de la Minusma au Mali, a demandé plus d'”atrocités”. Bien sûr que ces genres de demande ne se font pas comme ça: ” Allez-y, tuez encore, faites encore plus d’atrocités”. Non, ça n’est pas comme ça. Les coéquipiers, les partenaires et les complices se comprennent à demi-mots.
En disant devant le Conseil de sécurité qu’il voit venir encore plus d'”atrocités” au Mali et que par conséquent il faut renouveler le mandat de la Minusma, il a donné le signal aux terroristes pour augmenter la cadence. Pour commettre plus d’atrocités au nom de l’intérêt commun. Et c’est à ça que nous assistons depuis en terme d’escalade de la violence.
Depuis que Guterres a été choisi comme SG des NU en octobre 2017, certains le connaissant bien ont frissonné. Cette brute bourrue, ancien SG du parti socialiste portugais, ex-PM qu’on connaît, ex-patron de l’Internationale Socialiste, du HCR n’est pas un inconnu. Un vrai Staline.
Certains savaient ce qui attendait le Mali. Et il est là jusqu’en 2022. Nous ne sommes pas sortis de l’auberge.
Le mandat de la Minusma va être renouvelé le 27 juin prochain. Les atrocités, ce sont les mots à lui, vont encore continuer.
En tout cas, force est de reconnaître que les forces onusiennes de tout temps et en tout lieu opèrent par la même méthode afin de rester dans les pays soi-disant en conflit pour satisfaire leur égo de merde.