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Lutte contre les produits périmés : Le réveil tardif de l’ANSSA
Publié le mercredi 19 juin 2019  |  Le Soft
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Pointés du doigt accusateur pour leur immobilisme face à la vente des produits périmés sur le marché malien, les services de contrôles sont enfin sortis de leur léthargie.
Il n’est plus un secret pour personne, la prolifération des produits périmés sur les marchés maliens. Dans les magasins, boutiques, chez les revendeurs ambulants et même dans les pharmacies, la vente des produits alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques impropres à la consommation est un phénomène légion. Les services habilités pour effectuer les contrôles brillent par leur immobilisme. Ce qui, de facto, expose les consommateurs aux multiples maladies.

Mais, depuis lundi dernier, les services habilités en la matière sont sortis de leur léthargie pour se redorer le blason.

Ainsi, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (ANSSA) et certains services techniques, notamment la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence et celle des services vétérinaires ont, à travers une « opération coup de poing », saisi une grande quantité de produits prohibés et/ou périmés dans des supermarchés florissants et au Grand marché de Bamako. Parmi ces produits, figurent des jus, de pomme de terre en phase de putréfaction, des pâtes alimentaires (des spaghettis,…), entre autres.

Cette descente est une opération réussie ; d’où, l’annonce du Directeur Général de l’ANSSA, Gaoussou Kéïta, de poursuivre cette opération tout au long de ce mois de Ramadan dans les six communes du District de Bamako et environs. Au cœur de cette campagne, les produits visés sont les denrées et produits alimentaires commercialisés notamment les céréales et produits dérivés, les laits et produits laitiers, les huiles et matières grasses, les boissons et les eaux minérales, etc.

Cette campagne est tardive. Certes. Mais elle est salutaire dans la mesure où c’est la qualité alimentaire qui est visée. Désormais, cette traque des commerçants très peu scrupuleux permettrait, si elle est pérennisée, de soustraire nos marchés des produits contrefaits, prohibés et périmés.

DCA
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